14 octobre 1806 : La Prusse s'incline à Iéna.
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14 octobre 1806 : La Prusse s'incline à Iéna.
14 octobre 1806 : La Prusse s'incline à Iéna.
Le 14 octobre 1806, les Prussiens sont battus à Iéna et Auerstaedt, en Saxe, par les armées napoléoniennes.
Fabienne Manière
La quatrième coalition.
Après sa mémorable victoire à Austerlitz sur les armées austro-russes et l'élimination de l'Autriche, Napoléon 1er avait engagé des négociations avec l'Angleterre et la Russie tout en caressant l'espoir de s'entendre avec la Prusse sur un partage d'influence en Allemagne.
Comme les «philosophes» français du siècle précédent, l'empereur croyait aux vertus de la monarchie prussienne. Il feignait d'ignorer les diatribes anti-françaises répandues par la reine Louise, épouse du pâlichon Frédéric-Guillaume III de Hohenzollern. Sur les marches de l'ambassade de France à Berlin, les officiers prussiens se plaisaient à aiguiser leur sabre en guise de provocation.
Le 26 août 1806, ayant formé une quatrième coalition avec la Russie et l'Angleterre, le gouvernement de Berlin lance un ultimatum à Napoléon, exigeant un retour de ses troupes au-delà du Rhin.
De Bayreuth, l'empereur s'engage en Saxe avec 135.000 hommes en direction de Berlin.
Face à lui, trois armées prussiennes : 60.000 hommes sous le commandement de Frédéric-Guillaume III et du vieux duc de Brunswick (71 ans), 50.000 Saxons et Prussiens sous le commandement du prince de Hohenlohe, enfin 30.000 hommes sous celui de Ruchel. Brunswick et le prince de Hohenlohe regroupent leurs deux armées à Weimar pour attaquer les Français sur le flanc.
Napoléon dépêche ses maréchaux : Ney au sud et Davout au nord. L'armée prussienne se scinde alors en deux : le prince de Hohenlohe reste à Weimar tandis que le roi et le duc de Brunswick tentent de gagner Leipzig par le nord.
Tandis qu'à Iéna, Napoléon écrase l'armée du prince de Hohenlohe, à Auerstaedt, Davout affronte avec 28.000 hommes seulement l'armée du roi de Prusse et du duc de Brunswick. Ce dernier est mortellement blessé d'un coup de fusil aux yeux et le roi ordonne la retraite sans attendre.
La campagne de Saxe s'est ainsi conclue en une journée sur un nouveau succès de l'empereur des Français. C'en est fini de la résistance prussienne. Napoléon 1er entre à Berlin en triomphateur le 27 octobre 1806. Seule la Russie lui résiste encore sur le continent.
Une semaine d'Histoire du 10 Octobre 2011 au 16 Octobre 2011 avec Herodote.net
Sur un autre forum un ami avait précisé :
s'incline? pléonasme! ... "se fait écrabouiller" aurait-été plus exact!
Et, bien qu'il ait entièrement raison, je lui avais répondu :
En effet, j'ai été tenté de rectifier, mais comme je ne fais que copier et coller, je ne l'ai pas fait.
Le 14 octobre 1806, les Prussiens sont battus à Iéna et Auerstaedt, en Saxe, par les armées napoléoniennes.
Fabienne Manière
La quatrième coalition.
Après sa mémorable victoire à Austerlitz sur les armées austro-russes et l'élimination de l'Autriche, Napoléon 1er avait engagé des négociations avec l'Angleterre et la Russie tout en caressant l'espoir de s'entendre avec la Prusse sur un partage d'influence en Allemagne.
Comme les «philosophes» français du siècle précédent, l'empereur croyait aux vertus de la monarchie prussienne. Il feignait d'ignorer les diatribes anti-françaises répandues par la reine Louise, épouse du pâlichon Frédéric-Guillaume III de Hohenzollern. Sur les marches de l'ambassade de France à Berlin, les officiers prussiens se plaisaient à aiguiser leur sabre en guise de provocation.
Le 26 août 1806, ayant formé une quatrième coalition avec la Russie et l'Angleterre, le gouvernement de Berlin lance un ultimatum à Napoléon, exigeant un retour de ses troupes au-delà du Rhin.
De Bayreuth, l'empereur s'engage en Saxe avec 135.000 hommes en direction de Berlin.
Face à lui, trois armées prussiennes : 60.000 hommes sous le commandement de Frédéric-Guillaume III et du vieux duc de Brunswick (71 ans), 50.000 Saxons et Prussiens sous le commandement du prince de Hohenlohe, enfin 30.000 hommes sous celui de Ruchel. Brunswick et le prince de Hohenlohe regroupent leurs deux armées à Weimar pour attaquer les Français sur le flanc.
Napoléon dépêche ses maréchaux : Ney au sud et Davout au nord. L'armée prussienne se scinde alors en deux : le prince de Hohenlohe reste à Weimar tandis que le roi et le duc de Brunswick tentent de gagner Leipzig par le nord.
Tandis qu'à Iéna, Napoléon écrase l'armée du prince de Hohenlohe, à Auerstaedt, Davout affronte avec 28.000 hommes seulement l'armée du roi de Prusse et du duc de Brunswick. Ce dernier est mortellement blessé d'un coup de fusil aux yeux et le roi ordonne la retraite sans attendre.
La campagne de Saxe s'est ainsi conclue en une journée sur un nouveau succès de l'empereur des Français. C'en est fini de la résistance prussienne. Napoléon 1er entre à Berlin en triomphateur le 27 octobre 1806. Seule la Russie lui résiste encore sur le continent.
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Sur un autre forum un ami avait précisé :
s'incline? pléonasme! ... "se fait écrabouiller" aurait-été plus exact!
Et, bien qu'il ait entièrement raison, je lui avais répondu :
En effet, j'ai été tenté de rectifier, mais comme je ne fais que copier et coller, je ne l'ai pas fait.
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À mon très grand ami Patrice († 58).
À ma petite belle-fille Gaëlle († 31).
Décor "simpliste" sur lequel nous avions rejoué, à 9 joueurs, la Bataille d'Eylau en 1807.
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Humeur : Généralement bonne.
14 octobre 1806 : La Prusse s'incline à Iéna.
14 octobre 1806 : La Prusse s'incline à Iéna.
Le 14 octobre 1806, les Prussiens sont battus à Iéna et Auerstaedt, en Saxe, par les armées napoléoniennes.
Fabienne Manière
La quatrième coalition.
Après sa mémorable victoire à Austerlitz sur les armées austro-russes et l'élimination de l'Autriche, Napoléon I° avait engagé des négociations avec l'Angleterre et la Russie.
Il avait caressé l'espoir de s'entendre avec la Prusse sur un partage d'influence en Allemagne.
Comme les «philosophes» français du siècle précédent, l'empereur croyait aux vertus de la monarchie prussienne.
Il feignait d'ignorer les diatribes anti-françaises répandues par la reine Louise, épouse du pâlichon Frédéric-Guillaume III de Hohenzollern.
Sur les marches de l'ambassade de France à Berlin, les officiers prussiens se plaisaient à aiguiser leur sabre en guise de provocation.
Le 26 août 1806, ayant formé une quatrième coalition avec la Russie et l'Angleterre, le gouvernement de Berlin lance un ultimatum à Napoléon, exigeant un retour de ses troupes au-delà du Rhin.
Brève campagne
De Bayreuth, l'empereur s'engage en Saxe avec 135.000 hommes en direction de Berlin.
Face à lui, trois armées prussiennes : 60.000 hommes sous le commandement de Frédéric-Guillaume III et du vieux duc de Brunswick (71 ans), 50.000 Saxons et Prussiens sous le commandement du prince de Hohenlohe, enfin 30.000 hommes sous celui de Ruchel.
Brunswick et le prince de Hohenlohe regroupent leurs deux armées à Weimar pour attaquer les Français sur le flanc.
Napoléon dépêche ses maréchaux : Ney au sud et Davout au nord. L'armée prussienne se scinde alors en deux : le prince de Hohenlohe reste à Weimar tandis que le roi et le duc de Brunswick tentent de gagner Leipzig par le nord.
Tandis qu'à Iéna, Napoléon écrase l'armée du prince de Hohenlohe, à Auerstaedt, Davout affronte avec 28.000 hommes seulement l'armée du roi de Prusse et du duc de Brunswick.
Ce dernier est mortellement blessé d'un coup de fusil aux yeux et le roi ordonne la retraite sans attendre.
La campagne de Saxe s'est ainsi conclue en une journée sur un nouveau succès de l'empereur des Français.
C'en est fini de la résistance prussienne. Napoléon I° entre à Berlin en triomphateur le 27 octobre 1806.
Seule la Russie lui résiste encore sur le continent.
Triomphe éphémère
Dans la ville d'Iéna, le philosophe Friedrich Hegel, qui a vu passer l'Empereur à la tête de son armée, en a été très impressionné.
Il a cru discerner dans son épopée «la fin de l'Histoire» (il aura le temps de s'apercevoir de son erreur) : «J'ai vu l'Empereur, cette âme du monde, sortir de la ville pour aller en reconnaissance», écrit-il.
Napoléon I° entre à Berlin en triomphateur le 27 octobre 1806, cependant que le roi et la reine se réfugient en Prusse orientale.
C'en est apparemment fini de la résistance prussienne, seule la Russie lui résiste encore sur le continent.
Dans les faits, les leçons de la déroute militaire seront tirées par le général Gerhard von Scharnhorst, assisté du général August von Gneisenau, ainsi que par leur élève Karl von Clausewitz.
Nommé président de la Commission de réorganisation militaire l'année suivante puis ministre de la Guerre, Scharnhorst, qui est issu d'un milieu paysan très pauvre, renforce la discipline et l'impose aux plus hauts gradés.
Il ouvre l'accès au corps des officiers à tous les citoyens par voie d'examen.
Il contourne la limitation d'effectifs à 42.000 hommes imposée par la convention d'évacuation de septembre 1808 en formant des réserves, les «Krümper», par un système de rotation rapide (un dispositif similaire sera repris par Hitler dans les années 1930).
Reprenant du service pendant la campagne d'Allemagne, il meurt de ses blessures le 28 juin 1813.
Mais ses efforts seront couronnés de succès un demi-siècle plus tard avec la victoire de l’armée prussienne sur son homologue autrichienne à Sadowa, suivie de ses victoires sur l’armée française en 1870.
Les noms de Scharnhorst et Gneisenau restent connus pour avoir été donnés à deux croiseurs de la marine allemande qui s’illustrèrent pendant la Seconde Guerre mondiale.
Une semaine d'Histoire du 12 Octobre 2015 au 18 Octobre 2015 avec Herodote.net
Le 14 octobre 1806, les Prussiens sont battus à Iéna et Auerstaedt, en Saxe, par les armées napoléoniennes.
Fabienne Manière
La quatrième coalition.
Après sa mémorable victoire à Austerlitz sur les armées austro-russes et l'élimination de l'Autriche, Napoléon I° avait engagé des négociations avec l'Angleterre et la Russie.
Il avait caressé l'espoir de s'entendre avec la Prusse sur un partage d'influence en Allemagne.
Comme les «philosophes» français du siècle précédent, l'empereur croyait aux vertus de la monarchie prussienne.
Il feignait d'ignorer les diatribes anti-françaises répandues par la reine Louise, épouse du pâlichon Frédéric-Guillaume III de Hohenzollern.
Sur les marches de l'ambassade de France à Berlin, les officiers prussiens se plaisaient à aiguiser leur sabre en guise de provocation.
Le 26 août 1806, ayant formé une quatrième coalition avec la Russie et l'Angleterre, le gouvernement de Berlin lance un ultimatum à Napoléon, exigeant un retour de ses troupes au-delà du Rhin.
Brève campagne
De Bayreuth, l'empereur s'engage en Saxe avec 135.000 hommes en direction de Berlin.
Face à lui, trois armées prussiennes : 60.000 hommes sous le commandement de Frédéric-Guillaume III et du vieux duc de Brunswick (71 ans), 50.000 Saxons et Prussiens sous le commandement du prince de Hohenlohe, enfin 30.000 hommes sous celui de Ruchel.
Brunswick et le prince de Hohenlohe regroupent leurs deux armées à Weimar pour attaquer les Français sur le flanc.
Napoléon dépêche ses maréchaux : Ney au sud et Davout au nord. L'armée prussienne se scinde alors en deux : le prince de Hohenlohe reste à Weimar tandis que le roi et le duc de Brunswick tentent de gagner Leipzig par le nord.
Tandis qu'à Iéna, Napoléon écrase l'armée du prince de Hohenlohe, à Auerstaedt, Davout affronte avec 28.000 hommes seulement l'armée du roi de Prusse et du duc de Brunswick.
Ce dernier est mortellement blessé d'un coup de fusil aux yeux et le roi ordonne la retraite sans attendre.
La campagne de Saxe s'est ainsi conclue en une journée sur un nouveau succès de l'empereur des Français.
C'en est fini de la résistance prussienne. Napoléon I° entre à Berlin en triomphateur le 27 octobre 1806.
Seule la Russie lui résiste encore sur le continent.
Triomphe éphémère
Dans la ville d'Iéna, le philosophe Friedrich Hegel, qui a vu passer l'Empereur à la tête de son armée, en a été très impressionné.
Il a cru discerner dans son épopée «la fin de l'Histoire» (il aura le temps de s'apercevoir de son erreur) : «J'ai vu l'Empereur, cette âme du monde, sortir de la ville pour aller en reconnaissance», écrit-il.
Napoléon I° entre à Berlin en triomphateur le 27 octobre 1806, cependant que le roi et la reine se réfugient en Prusse orientale.
C'en est apparemment fini de la résistance prussienne, seule la Russie lui résiste encore sur le continent.
Dans les faits, les leçons de la déroute militaire seront tirées par le général Gerhard von Scharnhorst, assisté du général August von Gneisenau, ainsi que par leur élève Karl von Clausewitz.
Nommé président de la Commission de réorganisation militaire l'année suivante puis ministre de la Guerre, Scharnhorst, qui est issu d'un milieu paysan très pauvre, renforce la discipline et l'impose aux plus hauts gradés.
Il ouvre l'accès au corps des officiers à tous les citoyens par voie d'examen.
Il contourne la limitation d'effectifs à 42.000 hommes imposée par la convention d'évacuation de septembre 1808 en formant des réserves, les «Krümper», par un système de rotation rapide (un dispositif similaire sera repris par Hitler dans les années 1930).
Reprenant du service pendant la campagne d'Allemagne, il meurt de ses blessures le 28 juin 1813.
Mais ses efforts seront couronnés de succès un demi-siècle plus tard avec la victoire de l’armée prussienne sur son homologue autrichienne à Sadowa, suivie de ses victoires sur l’armée française en 1870.
Les noms de Scharnhorst et Gneisenau restent connus pour avoir été donnés à deux croiseurs de la marine allemande qui s’illustrèrent pendant la Seconde Guerre mondiale.
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Re: 14 octobre 1806 : La Prusse s'incline à Iéna.
14 octobre 1806 : La Prusse s'incline à Iéna.
Le 14 octobre 1806, les Prussiens sont battus à Iéna et Auerstaedt, en Saxe, par les armées napoléoniennes.
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La quatrième coalition.
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Il avait caressé l'espoir de s'entendre avec la Prusse sur un partage d'influence en Allemagne.
Comme les «philosophes» français du siècle précédent, l'empereur croyait aux vertus de la monarchie prussienne.
Il feignait d'ignorer les diatribes anti-françaises répandues par la reine Louise, épouse du pâlichon Frédéric-Guillaume III de Hohenzollern.
Sur les marches de l'ambassade de France à Berlin, les officiers prussiens se plaisaient à aiguiser leur sabre en guise de provocation.
Le 26 août 1806, ayant formé une quatrième coalition avec la Russie et l'Angleterre, le gouvernement de Berlin lance un ultimatum à Napoléon, exigeant un retour de ses troupes au-delà du Rhin.
Brève campagne
De Bayreuth, l'empereur s'engage en Saxe avec 135.000 hommes en direction de Berlin.
Face à lui, trois armées prussiennes : 60.000 hommes sous le commandement de Frédéric-Guillaume III et du vieux duc de Brunswick (71 ans), 50.000 Saxons et Prussiens sous le commandement du prince de Hohenlohe, enfin 30.000 hommes sous celui de Ruchel.
Brunswick et le prince de Hohenlohe regroupent leurs deux armées à Weimar pour attaquer les Français sur le flanc.
Napoléon dépêche ses maréchaux : Ney au sud et Davout au nord. L'armée prussienne se scinde alors en deux : le prince de Hohenlohe reste à Weimar tandis que le roi et le duc de Brunswick tentent de gagner Leipzig par le nord.
Tandis qu'à Iéna, Napoléon écrase l'armée du prince de Hohenlohe, à Auerstaedt, Davout affronte avec 28.000 hommes seulement l'armée du roi de Prusse et du duc de Brunswick.
Ce dernier est mortellement blessé d'un coup de fusil aux yeux et le roi ordonne la retraite sans attendre.
La campagne de Saxe s'est ainsi conclue en une journée sur un nouveau succès de l'empereur des Français.
C'en est fini de la résistance prussienne. Napoléon I° entre à Berlin en triomphateur le 27 octobre 1806.
Seule la Russie lui résiste encore sur le continent.
Triomphe éphémère
Dans la ville d'Iéna, le philosophe Friedrich Hegel, qui a vu passer l'Empereur à la tête de son armée, en a été très impressionné.
Il a cru discerner dans son épopée «la fin de l'Histoire» (il aura le temps de s'apercevoir de son erreur) : «J'ai vu l'Empereur, cette âme du monde, sortir de la ville pour aller en reconnaissance», écrit-il.
Napoléon I° entre à Berlin en triomphateur le 27 octobre 1806, cependant que le roi et la reine se réfugient en Prusse orientale.
C'en est apparemment fini de la résistance prussienne, seule la Russie lui résiste encore sur le continent.
Dans les faits, les leçons de la déroute militaire seront tirées par le général Gerhard von Scharnhorst, assisté du général August von Gneisenau, ainsi que par leur élève Karl von Clausewitz.
Nommé président de la Commission de réorganisation militaire l'année suivante puis ministre de la Guerre, Scharnhorst, qui est issu d'un milieu paysan très pauvre, renforce la discipline et l'impose aux plus hauts gradés.
Il ouvre l'accès au corps des officiers à tous les citoyens par voie d'examen.
Il contourne la limitation d'effectifs à 42.000 hommes imposée par la convention d'évacuation de septembre 1808 en formant des réserves, les «Krümper», par un système de rotation rapide (un dispositif similaire sera repris par Hitler dans les années 1930).
Reprenant du service pendant la campagne d'Allemagne, il meurt de ses blessures le 28 juin 1813.
Mais ses efforts seront couronnés de succès un demi-siècle plus tard avec la victoire de l’armée prussienne sur son homologue autrichienne à Sadowa, suivie de ses victoires sur l’armée française en 1870.
Les noms de Scharnhorst et Gneisenau restent connus pour avoir été donnés à deux croiseurs de la marine allemande qui s’illustrèrent pendant la Seconde Guerre mondiale.
Une semaine d'Histoire du 10 Octobre 2016 au 16 Octobre 2016 avec Herodote.net
Le 14 octobre 1806, les Prussiens sont battus à Iéna et Auerstaedt, en Saxe, par les armées napoléoniennes.
Fabienne Manière
La quatrième coalition.
Après sa mémorable victoire à Austerlitz sur les armées austro-russes et l'élimination de l'Autriche, Napoléon I° avait engagé des négociations avec l'Angleterre et la Russie.
Il avait caressé l'espoir de s'entendre avec la Prusse sur un partage d'influence en Allemagne.
Comme les «philosophes» français du siècle précédent, l'empereur croyait aux vertus de la monarchie prussienne.
Il feignait d'ignorer les diatribes anti-françaises répandues par la reine Louise, épouse du pâlichon Frédéric-Guillaume III de Hohenzollern.
Sur les marches de l'ambassade de France à Berlin, les officiers prussiens se plaisaient à aiguiser leur sabre en guise de provocation.
Le 26 août 1806, ayant formé une quatrième coalition avec la Russie et l'Angleterre, le gouvernement de Berlin lance un ultimatum à Napoléon, exigeant un retour de ses troupes au-delà du Rhin.
Brève campagne
De Bayreuth, l'empereur s'engage en Saxe avec 135.000 hommes en direction de Berlin.
Face à lui, trois armées prussiennes : 60.000 hommes sous le commandement de Frédéric-Guillaume III et du vieux duc de Brunswick (71 ans), 50.000 Saxons et Prussiens sous le commandement du prince de Hohenlohe, enfin 30.000 hommes sous celui de Ruchel.
Brunswick et le prince de Hohenlohe regroupent leurs deux armées à Weimar pour attaquer les Français sur le flanc.
Napoléon dépêche ses maréchaux : Ney au sud et Davout au nord. L'armée prussienne se scinde alors en deux : le prince de Hohenlohe reste à Weimar tandis que le roi et le duc de Brunswick tentent de gagner Leipzig par le nord.
Tandis qu'à Iéna, Napoléon écrase l'armée du prince de Hohenlohe, à Auerstaedt, Davout affronte avec 28.000 hommes seulement l'armée du roi de Prusse et du duc de Brunswick.
Ce dernier est mortellement blessé d'un coup de fusil aux yeux et le roi ordonne la retraite sans attendre.
La campagne de Saxe s'est ainsi conclue en une journée sur un nouveau succès de l'empereur des Français.
C'en est fini de la résistance prussienne. Napoléon I° entre à Berlin en triomphateur le 27 octobre 1806.
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C'en est apparemment fini de la résistance prussienne, seule la Russie lui résiste encore sur le continent.
Dans les faits, les leçons de la déroute militaire seront tirées par le général Gerhard von Scharnhorst, assisté du général August von Gneisenau, ainsi que par leur élève Karl von Clausewitz.
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Il contourne la limitation d'effectifs à 42.000 hommes imposée par la convention d'évacuation de septembre 1808 en formant des réserves, les «Krümper», par un système de rotation rapide (un dispositif similaire sera repris par Hitler dans les années 1930).
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Mais ses efforts seront couronnés de succès un demi-siècle plus tard avec la victoire de l’armée prussienne sur son homologue autrichienne à Sadowa, suivie de ses victoires sur l’armée française en 1870.
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Re: 14 octobre 1806 : La Prusse s'incline à Iéna.
Merci Jacques pour cette page d'histoire.
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paszim- Modérateur
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Re: 14 octobre 1806 : La Prusse s'incline à Iéna.
Salut Pascal.paszim a écrit:Merci Jacques pour cette page d'histoire.
Il y en a encore beaucoup à tourner.
Merci de ta visite.
Bonne journée et à plus tard.
Jacques.
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