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16-19 octobre 1813 : La «bataille des Nations». 202 ANS AUJOURD'HUI.

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Message par Jacknap1948 Dim 16 Oct 2011 - 11:44

16-19 octobre 1813 : La «bataille des Nations».    

Le 16 octobre 1813 commence la «bataille des Nations», près de Leipzig, au coeur de l'Allemagne.
C'est le début de la fin pour Napoléon 1er, chassé d'Allemagne après l'avoir été de Russie et d'Espagne l'année précédente.

Fabienne Manière.


La bataille de la dernière chance.  

Après son repli de Russie, l'empereur des Français voit se reformer contre lui une coalition européenne. Aux Russes et aux Prussiens ainsi qu'aux Autrichiens s'adjoignent les Suédois commandés par l'ancien maréchal Bernadotte, un soldat de la Révolution devenu prince héritier de Suède en 1810 (et roi de Suède en 1818). L'Espagne, le Portugal et divers États allemands complètent la coalition.

Avec une Grande Armée forte de seulement 180.000 hommes, dont une moitié de non-Français, Napoléon 1er remporte deux victoires à Lützen, le 2 mai, et à Bautzen, le 20 mai.

Sur le conseil avisé de Bernadotte, les armées alliées, fortes de 320.000 hommes, évitent le contact direct avec l'Empereur, qui reste un redoutable stratège. Elles cherchent par contre à affronter séparément ses maréchaux, autrement plus vulnérables.

Incapable de prendre Berlin, Napoléon 1er regroupe ses forces à l'ouest de l'Elbe, près de Leipzig, en Saxe. C'est là que se produit le choc décisif. Il va s'étaler sur trois jours.


Trois jours.  

Le 16 octobre, le général prussien Blücher attaque Marmont au nord de Leipzig. Pendant ce temps, Napoléon affronte l'Autrichien Schwarzenberg à Wachau, plus au sud.

Le 17 octobre, les adversaires se contentent de canonner cependant que le Russe Bennigsen rejoint les Autrichiens et que Bernadotte fait sa jonction avec Blücher. Au prix de très lourdes pertes et grâce à la défection inopinée des Saxons et des Wurtembergeois qui abandonnent le camp français le 18 octobre, les Alliés ont raison de l'empereur des Français.

La Grande Armée arrive à se replier en franchissant un unique pont sur l'Elster, non sans laisser 30.000 hommes aux mains de l'ennemi et 50.000 hommes tués ou blessés. Parmi ces derniers, le maréchal Poniatowski meurt noyé. Les Alliés déplorent quant à eux 60.000 pertes.

L'empereur, dont c'est la première grande défaite, est obligé d'abandonner l'Allemagne et de se replier en France pour une ultime campagne, l'une des plus brillantes de l'épopée napolénienne, néanmoins vouée à l'échec.

Une semaine d'Histoire du 10 Octobre  2011 au 16 Octobre 2011 avec Herodote.net


Dernière édition par Jacknap1948 le Ven 16 Oct 2015 - 8:43, édité 1 fois

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16-19 octobre 1813 : La «bataille des Nations». 202 ANS AUJOURD'HUI. Empty Re: 16-19 octobre 1813 : La «bataille des Nations». 202 ANS AUJOURD'HUI.

Message par Jacknap1948 Mer 16 Oct 2013 - 8:57

Jacknap1948 a écrit:16-19 octobre 1813 : La «bataille des Nations».    

Le 16 octobre 1813 commence la «bataille des Nations», près de Leipzig, au coeur de l'Allemagne.
C'est le début de la fin pour Napoléon 1er, chassé d'Allemagne après l'avoir été de Russie et d'Espagne l'année précédente.

Fabienne Manière.

16-19 octobre 1813 : La «bataille des Nations». 202 ANS AUJOURD'HUI. Poniat10
(Tableau - Napoléon 1er et Poniatowski à Leipzig...Oeuvre du Peintre Polonais... January Suchodolski °1797+1875).


La bataille de la dernière chance.  

Après son repli de Russie, l'empereur des Français voit se reformer contre lui une coalition européenne. Aux Russes et aux Prussiens ainsi qu'aux Autrichiens s'adjoignent les Suédois commandés par l'ancien maréchal Bernadotte, un soldat de la Révolution devenu prince héritier de Suède en 1810 (et roi de Suède en 1818). L'Espagne, le Portugal et divers États allemands complètent la coalition.

Avec une Grande Armée forte de seulement 180.000 hommes, dont une moitié de non-Français, Napoléon 1er remporte deux victoires à Lützen, le 2 mai, et à Bautzen, le 20 mai.

Sur le conseil avisé de Bernadotte, les armées alliées, fortes de 320.000 hommes, évitent le contact direct avec l'Empereur, qui reste un redoutable stratège. Elles cherchent par contre à affronter séparément ses maréchaux, autrement plus vulnérables.

Incapable de prendre Berlin, Napoléon 1er regroupe ses forces à l'ouest de l'Elbe, près de Leipzig, en Saxe. C'est là que se produit le choc décisif. Il va s'étaler sur trois jours.


Trois jours.  

Le 16 octobre, le général prussien Blücher attaque Marmont au nord de Leipzig. Pendant ce temps, Napoléon affronte l'Autrichien Schwarzenberg à Wachau, plus au sud.

Le 17 octobre, les adversaires se contentent de canonner cependant que le Russe Bennigsen rejoint les Autrichiens et que Bernadotte fait sa jonction avec Blücher. Au prix de très lourdes pertes et grâce à la défection inopinée des Saxons et des Wurtembergeois qui abandonnent le camp français le 18 octobre, les Alliés ont raison de l'empereur des Français.

La Grande Armée arrive à se replier en franchissant un unique pont sur l'Elster, non sans laisser 30.000 hommes aux mains de l'ennemi et 50.000 hommes tués ou blessés. Parmi ces derniers, le maréchal Poniatowski meurt noyé. Les Alliés déplorent quant à eux 60.000 pertes.

L'empereur, dont c'est la première grande défaite, est obligé d'abandonner l'Allemagne et de se replier en France pour une ultime campagne, l'une des plus brillantes de l'épopée napolénienne, néanmoins vouée à l'échec.

Une semaine d'Histoire du 10 Octobre  2011 au 16 Octobre 2011 avec Herodote.net
Salut à tous.
Pour ne pas ouvrir un nouveau sujet un petit rappel et une gravure.
Bonne fin de journée et à plus tard.
Jacques.


Source : Une semaine d'Histoire du 14 Octobre 2013 au 20 Octobre 2013 avec Herodote.net
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Message par paszim Mer 16 Oct 2013 - 9:01

Merci Jacques pour cette page d'histoire.

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Message par Jacknap1948 Mer 16 Oct 2013 - 9:21

paszim a écrit:Merci Jacques pour cette page d'histoire.
Salut Pascal.
Merci de ta visite.

Forces en présence :
FRANCE, POLOGNE, ITALIE, NAPLES :...............195.000 hommes, .......700 canons ; .....Pertes 38.000 morts ou blessés et 20.000 prisonniers

RUSSIE,  AUTRICHE, PRUSSE, SUDE, SAXE :.....330.000 hommes, .....1.500 canons ; .....Pertes 20.000 morts ou blessés.


À plus tard.
Jacques.

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Message par Jacknap1948 Ven 16 Oct 2015 - 8:46

16-19 octobre 1813 : La «bataille des Nations».

   
Le 16 octobre 1813 commence la «bataille des Nations», près de Leipzig, au coeur de l'Allemagne.

C'est le début de la fin pour Napoléon I°, chassé d'Allemagne après l'avoir été de Russie et d'Espagne l'année précédente.


Fabienne Manière.

16-19 octobre 1813 : La «bataille des Nations». 202 ANS AUJOURD'HUI. Leipzi11
Bataille de Leipzig (Musée de l'Armée à Paris).


La bataille de la dernière chance.  

Après son repli de Russie, en décembre 1812, l'Empereur des Français se voit poursuivi par les Russes et leurs alliés prussiens.

Il reconstitue avec une rapidité étonnante la Grande Armée avec ses alliés : Italiens, Danois, Allemands de la Confédération du Rhin (Bavarois, Saxons...).

Le 11 janvier 1813 sont mobilisés 350.000 soldats français.

Les nouvelles recrues, les «Marie-Louise», sont inexpérimentées et l'armée manque cruellement de chevaux ; la logistique est défaillante... mais la situation dans le camp adverse n'est guère meilleure : l'armée prussienne est réduite à peu de chose et l'armée russe éreintée par la campagne de l'automne.

Avec une Grande Armée forte de seulement 180.000 hommes, dont une moitié de non-Français, il remporte sur cette sixième coalition deux victoires à Lützen (près de Leipzig), le 2 mai 1813, et à Bautzen (à l'est de Dresde), les 20 et 21 mai 1813.

Mais Napoléon 1er, faute d'obtenir une victoire décisive qui éliminerait la Prusse de la coalition, se voit contraint de concéder à ses ennemis un armistice signé à Pleiswitz le 4 juin 1813.

Les Prussiens et les Russes en profitent pour refaire leurs forces.

Plus important encore, ils voient se rallier à eux les Autrichiens et les Anglais ainsi que les Suédois.

Ceux-ci sont commandés par l'ancien maréchal Jean-Baptiste Bernadotte, un soldat de la Révolution devenu prince héritier de Suède en 1810 (et roi de Suède en 1818 sous le nom de Charles XIV).

L'Espagne, le Portugal et divers États allemands complètent la coalition.

La propagande joue contre les Français et appelle leurs supplétifs allemands à la désertion.

C'est ainsi que le 23 août, à Gross-Beeren, le maréchal Oudinot est défait par Bernadotte après que dix mille de ses soldats bavarois et saxons se sont retournés contre lui.

Mais l'Empereur reste un redoutable stratège.

Il le démontre une nouvelle fois par sa victoire sur l'Autrichien Schwarzenberg, à Dresde, les 26 et 27 août 1813.

Sur le conseil avisé de Bernadotte, les armées alliées, fortes de 320.000 hommes, évitent dès lors le contact direct avec lui.

Elles cherchent par contre à affronter séparément ses maréchaux, autrement plus vulnérables.

Les alliances chancèlent, le 17 septembre 1813, le roi de Bavière Maximilien Joseph se proclame neutre avant de rejoindre la coalition.

Puis vient le tour de Frédéric de Wurtemberg.


Trois jours

Napoléon I° regroupe ses forces à l'ouest de l'Elbe, près de Leipzig, en Saxe.

L'Empereur souhaite affronter en ce lieu l'armée de Bohème commandée par Schwarzenberg avant de marcher enfin sur Berlin.

Mais il ne se doute pas que les Alliés ont percé sa stratégie et dirigent leurs deux autres armées vers Leipzig.

C'est là que se produit le choc décisif. Il va s'étaler sur trois jours.

Le 16 octobre, à Wachau, au sud de Leipzig, Napoléon affronte avec succès les 160.000 hommes de  Schwarzenberg.

Pendant ce temps, au nord de Leipzig, le corps d'armée de Marmont maintient l'armée du général prussien Blücher hors du champ de bataille.

Le 17 octobre, les adversaires se contentent de canonner cependant que le Russe Bennigsen rejoint les Autrichiens et que Bernadotte fait sa jonction avec Blücher.

Pas moins de 500.000 hommes se trouvent concentrés sur les bords de l'Elbe.

Le dispositif se resserre autour des Français, ne leur laissant qu'une issue de secours à l'ouest.

Le 18 octobre, les Alliés ont enfin raison de l'empereur des Français, au prix de lourdes pertes et grâce à la défection inopinée de trois mille Saxons et six cents Wurtembergeois qui retournent leurs armes contre les Français.

16-19 octobre 1813 : La «bataille des Nations». 202 ANS AUJOURD'HUI. Poniat10
Josef Poniatowski (1763-1813) (Franciszek Paderewski, 1814)

Le soir venu, dans une auberge de Leipzig, Napoléon consulte les rapports et les cartes.

Il choisit d'abandonner la partie pour ne pas risquer l'écrasement.

Le lendemain matin, il prend congé du roi de Saxe Frédéric-Auguste, son dernier allié allemand, cependant que des combats de rue éclatent dans Leipzig.

La plus grande partie de la Grande Armée arrive à se replier en franchissant un unique pont sur l'Elster.

Mais les sapeurs font trop tôt sauter celui-ci.

Parmi les troupes restées à l'Est, c'est le sauve-qui-peut général.

Il s'ensuit de nombreuses victimes parmi lesquelles le prince Josef Poniatowski (50 ans), mort noyé trois jours après avoir été hissé à la dignité de maréchal d'Empire par Napoléon.

En définitive, les Français laissent 12.000 hommes aux mains de l'ennemi et 50.000 tués ou blessés.  

Les Alliés déplorent quant à eux 60.000 pertes.

L'empereur, dont c'est la première grande défaite, regroupe ses forces à Erfurt et repasse le Rhin sans attendre.

Il laisse derrière lui, en Allemagne, différentes garnisons qui ne tarderont pas à se rendre - au total 190.000 homme -.

Lui-même se replie en France avec 50.000 hommes pour une ultime campagne, l'une des plus brillantes de l'épopée napoléonienne, néanmoins vouée à l'échec.


Récits et témoignages

16-19 octobre 1813 : La «bataille des Nations». 202 ANS AUJOURD'HUI. Liv_le10
En campagne avec Napoléon, 1813, récits et témoignages.

Sous le titre : En campagne avec Napoléon, 1813, récits et témoignages (16,90 euros), les éditions Pierre de Taillac publient un recueil de récits qui relatent de façon vivante cette campagne de 1813.



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