25 octobre 1415 : La «fleur de la chevalerie française» défaite à Azincourt.
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25 octobre 1415 : La «fleur de la chevalerie française» défaite à Azincourt.
25 octobre 1415 : La «fleur de la chevalerie française» défaite à Azincourt.
Le 25 octobre 1415, la «fleur de la chevalerie française» est anéantie à Azincourt, au nord de la Somme, par les archers et les piétons du roi d'Angleterre, Henri V de Lancastre (28 ans).
Le désastre d'Azincourt relance la guerre de Cent Ans après une embellie de 35 ans. S'ajoutant aux défaites de Crécy et Poitiers, Azincourt signe la mort de la chevalerie féodale.
Désastre français.
Énergique et ambitieux, le jeune roi anglais profite de la folie du roi Charles VI pour dénoncer la trêve conclue en 1396.
Il débarque près de Harfleur avec 1400 navires, de l'artillerie et 30.000 hommes. Après la prise de Harfleur, il se dirige avec 15.000 hommes vers Calais en vue de s'y retrancher. Il projette de reprendre l'offensive au printemps suivant avec son allié, le puissant duc de Bourgogne.
Entre temps, le roi de France a convoqué le ban et l'arrière-ban de son armée, selon la vieille coutume féodale. Les chevaliers français groupés autour de la faction des Armagnacs vont à sa rencontre pour lui couper la route.
Les Français, qui ont l'avantage du nombre (50.000 combattants contre 15.000 !), dédaignent d'écouter les conseils du duc de Berry, oncle du roi. Après plusieurs jours de tergiversations, qui laissent aux Anglais le temps de reprendre des forces, ils décident d'attaquer ceux-ci en un lieu très étroit où il leur est impossible de se déployer.
Les chevaliers ne daignent pas attendre la piétaille. Ils sont par ailleurs encombrés par des armures qui atteignent jusqu'à 20 kilos. Face aux volées de flèches, dans la panique, beaucoup chutent de cheval.
Les vainqueurs ont bientôt une telle foule de prisonniers (1.700 environ) que le roi Henri V, craignant une attaque de revers, ordonne de les égorger ! Seuls sont épargnés quelques grands seigneurs, dont le duc Charles d'Orléans.
Les pertes sont énormes du côté français (près de 10.000 hommes contre 1.600 du côté anglais). Elles font d'Azincourt l'une des batailles les plus meurtrières du Moyen Âge occidental.
Fort de sa victoire inattendue, le roi d'Anglerre entreprend la conquête de la Normandie.
Une semaine d'Histoire du 24 Octobre 2011 au 30 Octobre 2011 avec Herodote.net
Le 25 octobre 1415, la «fleur de la chevalerie française» est anéantie à Azincourt, au nord de la Somme, par les archers et les piétons du roi d'Angleterre, Henri V de Lancastre (28 ans).
Le désastre d'Azincourt relance la guerre de Cent Ans après une embellie de 35 ans. S'ajoutant aux défaites de Crécy et Poitiers, Azincourt signe la mort de la chevalerie féodale.
Désastre français.
Énergique et ambitieux, le jeune roi anglais profite de la folie du roi Charles VI pour dénoncer la trêve conclue en 1396.
Il débarque près de Harfleur avec 1400 navires, de l'artillerie et 30.000 hommes. Après la prise de Harfleur, il se dirige avec 15.000 hommes vers Calais en vue de s'y retrancher. Il projette de reprendre l'offensive au printemps suivant avec son allié, le puissant duc de Bourgogne.
Entre temps, le roi de France a convoqué le ban et l'arrière-ban de son armée, selon la vieille coutume féodale. Les chevaliers français groupés autour de la faction des Armagnacs vont à sa rencontre pour lui couper la route.
Les Français, qui ont l'avantage du nombre (50.000 combattants contre 15.000 !), dédaignent d'écouter les conseils du duc de Berry, oncle du roi. Après plusieurs jours de tergiversations, qui laissent aux Anglais le temps de reprendre des forces, ils décident d'attaquer ceux-ci en un lieu très étroit où il leur est impossible de se déployer.
Les chevaliers ne daignent pas attendre la piétaille. Ils sont par ailleurs encombrés par des armures qui atteignent jusqu'à 20 kilos. Face aux volées de flèches, dans la panique, beaucoup chutent de cheval.
Les vainqueurs ont bientôt une telle foule de prisonniers (1.700 environ) que le roi Henri V, craignant une attaque de revers, ordonne de les égorger ! Seuls sont épargnés quelques grands seigneurs, dont le duc Charles d'Orléans.
Les pertes sont énormes du côté français (près de 10.000 hommes contre 1.600 du côté anglais). Elles font d'Azincourt l'une des batailles les plus meurtrières du Moyen Âge occidental.
Fort de sa victoire inattendue, le roi d'Anglerre entreprend la conquête de la Normandie.
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