28 janvier 1725 : Mort de Pierre Ier le Grand.
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28 janvier 1725 : Mort de Pierre Ier le Grand.
28 janvier 1725 : Mort de Pierre Ier le Grand.
Né en 1672, il fut mis sur le trône après la mort de son frère aîné Fedor, au préjudice d'Ivan, son autre frère, dont la santé était aussi faible que l'esprit. Il fut le réformateur, ou plutôt le créateur de sa nation. Avant lui, la Russie n'était rien : elle deviendra un des empires les plus puissants d'Europe et de l'Asie ; ce pays lui doit tout : lois, police, discipline militaire, marine, commerce, sciences, beaux-arts, il a tout entrepris, et ce qu'il n'a pas achevé, s'est perfectionné selon ses vues. Le tsar était sujet à la colère et se livrait trop aisément aux excès du vin.
Ce fut dans un transport de colère, né de ces excès, qu'il tira l'épée contre son favori le Fort, ce génevois, premier auteur des réformes de la Russie qui donna au tsar les premières idées sur le commerce, la navigation, les manufactures, les arts, les sciences de l'Europe, la politique de ses princes, la police de ses villes, la discipline de ses armées.
Dans une contestation qu'il eut un jour avec Catherine, son épouse, il cassa une glace de Venise, et dit à sa femme, par une allusion cruelle à sa première fortune : « Tu vois qu'il ne faut qu'un coup de ma main pour faire rentrer cette glace dans la poussière dont elle est sortie. » La menace ne pouvait être plus précise. Catherine levant vers lui ses yeux mouillés de larmes : « Eh bien ! lui dit-elle, vous avez cassé ce qui faisait l'ornement de votre palais. Trouvez-vous qu'il en soit devenu plus beau ? » Ces paroles l'appaisèrent. La querelle était venue de ce que Catherine avait demandé avec trop d'insistance la grâce de sa dame d'atours, condamné à recevoir onze coups de knout ; le tsar voulut bien accorder qu'elle n'en recevrait que cinq.
Un jour un boyar, avec lequel il traversait une rivière, l'ayant osé contredire dans la conversation, Pierre le saisit par le corps pour le jeter dans l'eau : « Tu peux me noyer, s'écria le boyar, mais ton histoire le dira. » Le tsar, frappé de ce mot, l'embrasse et lui rend son amitié.
Né en 1672, il fut mis sur le trône après la mort de son frère aîné Fedor, au préjudice d'Ivan, son autre frère, dont la santé était aussi faible que l'esprit. Il fut le réformateur, ou plutôt le créateur de sa nation. Avant lui, la Russie n'était rien : elle deviendra un des empires les plus puissants d'Europe et de l'Asie ; ce pays lui doit tout : lois, police, discipline militaire, marine, commerce, sciences, beaux-arts, il a tout entrepris, et ce qu'il n'a pas achevé, s'est perfectionné selon ses vues. Le tsar était sujet à la colère et se livrait trop aisément aux excès du vin.
Ce fut dans un transport de colère, né de ces excès, qu'il tira l'épée contre son favori le Fort, ce génevois, premier auteur des réformes de la Russie qui donna au tsar les premières idées sur le commerce, la navigation, les manufactures, les arts, les sciences de l'Europe, la politique de ses princes, la police de ses villes, la discipline de ses armées.
Dans une contestation qu'il eut un jour avec Catherine, son épouse, il cassa une glace de Venise, et dit à sa femme, par une allusion cruelle à sa première fortune : « Tu vois qu'il ne faut qu'un coup de ma main pour faire rentrer cette glace dans la poussière dont elle est sortie. » La menace ne pouvait être plus précise. Catherine levant vers lui ses yeux mouillés de larmes : « Eh bien ! lui dit-elle, vous avez cassé ce qui faisait l'ornement de votre palais. Trouvez-vous qu'il en soit devenu plus beau ? » Ces paroles l'appaisèrent. La querelle était venue de ce que Catherine avait demandé avec trop d'insistance la grâce de sa dame d'atours, condamné à recevoir onze coups de knout ; le tsar voulut bien accorder qu'elle n'en recevrait que cinq.
Un jour un boyar, avec lequel il traversait une rivière, l'ayant osé contredire dans la conversation, Pierre le saisit par le corps pour le jeter dans l'eau : « Tu peux me noyer, s'écria le boyar, mais ton histoire le dira. » Le tsar, frappé de ce mot, l'embrasse et lui rend son amitié.
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À mon très grand ami Patrice († 58).
À ma petite belle-fille Gaëlle († 31).
Décor "simpliste" sur lequel nous avions rejoué, à 9 joueurs, la Bataille d'Eylau en 1807.
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