8 février 1786 : L'expédition de La Pérouse double le Cap Horn.
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8 février 1786 : L'expédition de La Pérouse double le Cap Horn.
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Un jour, dans l'île de Tutuila, au cours du long voyage que fit La Pérouse, éclata un tragique incident. Le second du navire, le commandant Fleuriot de Langle, descendit à terre pour renouveler la provision d'eau douce. Mais, sur la plage, il se trouva en face de ravissantes jeunes filles, aux cheveux garnis de fleurs d'hibiscus, qui s'avançaient vers les Français et, comme le raconteront plus tard les rescapés, s'offraient d'une manière bien joliment indédente... Leurs avances, après plusieurs semaines de mer, ne furent évidemment pas unanimement repoussées.
Il s'ensuivit une extrême confusion et un non moins certain désordre. Pour convaincre les chefs indigènes de rétablir l'ordre, et pour détourner l'attention des dames aux fleurs d'hibiscus, Fleuriot de Langle offrit à ces dernières divers objets de pacotille. Malheureusement, la remise des présents et les inévitables comparaisons qui s'ensuivirent créèrent des jalousies tout aussi inévitables, et la tension augmenta. Bientôt la corvée d'eau fut entourée par sept à huit mille sauvages... et Fleuriot de Langle se trouva dans une situation périlleuse. Il n'eut plus qu'une idée, fuir et regagner son navire. Mais, si les jeunes filles s'étaient repliées en bon ordre, leurs compagnons empêchèrent les Français de réembarquer. Les matelots tirèrent alors les premiers coups de fusil, les sauvages devinrent furieux et un effroyable massacre succéda aux scènes de séduction des dames tutuilas.
La Pérouse devait continuer son voyage encore durant quelque temps puis, on le sait, disparaissait mystérieusement. C'est seulement en 1826, dans l'île de Vanikoro, que l'on découvrit les débris de son bateau : un morceau de bois sculpté, une écuelle en argent estampillée de fleurs de lys, une cloche de bord en bronze. Tous ces vestiges avec lesquels il est impossible de reconstituer la tragédie où périt l'Astrolabe furent abrités au Musée de la Marine.
Un jour, dans l'île de Tutuila, au cours du long voyage que fit La Pérouse, éclata un tragique incident. Le second du navire, le commandant Fleuriot de Langle, descendit à terre pour renouveler la provision d'eau douce. Mais, sur la plage, il se trouva en face de ravissantes jeunes filles, aux cheveux garnis de fleurs d'hibiscus, qui s'avançaient vers les Français et, comme le raconteront plus tard les rescapés, s'offraient d'une manière bien joliment indédente... Leurs avances, après plusieurs semaines de mer, ne furent évidemment pas unanimement repoussées.
Il s'ensuivit une extrême confusion et un non moins certain désordre. Pour convaincre les chefs indigènes de rétablir l'ordre, et pour détourner l'attention des dames aux fleurs d'hibiscus, Fleuriot de Langle offrit à ces dernières divers objets de pacotille. Malheureusement, la remise des présents et les inévitables comparaisons qui s'ensuivirent créèrent des jalousies tout aussi inévitables, et la tension augmenta. Bientôt la corvée d'eau fut entourée par sept à huit mille sauvages... et Fleuriot de Langle se trouva dans une situation périlleuse. Il n'eut plus qu'une idée, fuir et regagner son navire. Mais, si les jeunes filles s'étaient repliées en bon ordre, leurs compagnons empêchèrent les Français de réembarquer. Les matelots tirèrent alors les premiers coups de fusil, les sauvages devinrent furieux et un effroyable massacre succéda aux scènes de séduction des dames tutuilas.
La Pérouse devait continuer son voyage encore durant quelque temps puis, on le sait, disparaissait mystérieusement. C'est seulement en 1826, dans l'île de Vanikoro, que l'on découvrit les débris de son bateau : un morceau de bois sculpté, une écuelle en argent estampillée de fleurs de lys, une cloche de bord en bronze. Tous ces vestiges avec lesquels il est impossible de reconstituer la tragédie où périt l'Astrolabe furent abrités au Musée de la Marine.
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À mon très grand ami Patrice († 58).
À ma petite belle-fille Gaëlle († 31).
Décor "simpliste" sur lequel nous avions rejoué, à 9 joueurs, la Bataille d'Eylau en 1807.
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