25 mars 1767 : Naissance de Joachim Murat.
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25 mars 1767 : Naissance de Joachim Murat.
25 mars 1767 : Naissance de Joachim Murat.
[25 mars 1767 à Labastide (Quercy, France) - 13 octobre 1815 à Pizzolo (Calabre, Italie)]
Retenu par la postérité comme l'un des plus grands chefs de cavalerie de l'histoire de France, Joachim Murat est un personnage emblématique de la période napoléonienne. Panache et bravoure, deux qualités qui animèrent la vie de cet homme dont les charges furieuses furent décisives lors de nombreuses victoires de Napoléon.
Benjamin Fayet
Du séminaire à la caserne
Né en 1767 dans une famille d'aubergiste du Lot, Joachim Murat, dernier d'une fratrie de onze enfants, est d'abord destiné par ses parents à la condition ecclésiastique.
Après des études au collège de Cahors, il entre au séminaire des Lazaristes de Toulouse. Renvoyé en raison d'une altercation liée à son tempérament sanguin, cet incident met fin à une carrière religieuse peu en rapport avec son caractère : l'armée semble mieux correspondre à ses aspirations.
Le jeune Murat s'engage en 1787 au sein du 12e régiment de chasseurs à cheval des Ardennes. Il y devient en peu de temps maréchal des logis. C'est à ce grade que le trouvent les événements de 1789, pour lesquels il s'enthousiasme avec passion.
La Révolution bouleverse l'armée et la hiérarchie militaire. De nombreux soldats en viennent à contester ouvertement l'autorité de leurs chefs, souvent issus de la noblesse. Comme à cette époque, une mutinerie éclate au sein du régiment de Murat. Certainement impliqué dans cette révolte, le jeune sous-officier est contraint de quitter l'armée et de retourner dans sa famille.
Obligé de rejoindre la vie civile, Murat devient, contre toute attente, épicier mais exprime son tempérament bouillonnant en participant activement à la vie politique locale en prenant la parole au sein des nombreux clubs, lieux de débats passionnés. La municipalité le charge alors de représenter son canton lors de la fête de la Fédération du 14 juillet 1790.
Peu de temps après, au début de l'année 1791, il est autorisé à réintégrer le 12e chasseur en tant que simple soldat. Cette même année, l'influence politique locale acquise lors de son retour à la vie civile lui permet d'être nommé membre de la garde constitutionnelle de Louis XVI par le département du Lot. Un poste qu'il va quitter en raison de l'ambiance antipatriotique régnant au sein de ce corps et en contradiction avec ses idéaux.
Après sa réintégration dans son régiment, son ambition va profiter de la guerre qui s'annonce contre l'Europe coalisée : les portes d'une ascension militaire fulgurante s'ouvrent alors à lui.
Gloires italiennes
Maréchal des Logis, sous-lieutenant, lieutenant, les grades se succèdent au cours de l'année 1792 et 1793 qui le voit servir dans l'armée du nord et obtenir même, par ses brillants états de service, le grade de chef d'escadron.
Toutefois, inquiété par la chute de Robespierre en raison de ses idées jacobines, il se trouve alors en 1794 à Paris sans affectation. C'est l'année suivante, lors de l'insurrection royaliste de Vendémiaire, que son destin croise celui de Bonaparte. Chargé par le Directoire de réprimer les troubles dans la capitale, Bonaparte fait appel à lui pour récupérer quarante canons. Grâce à son action efficace, Bonaparte mate dans le sang cette rébellion et gagne son surnom de général vendémiaire ainsi que le commandement de l'armée d'Italie.
Murat est, quant à lui, nommé général de Brigade au début de l'année 1796 et devient l'aide de camp de Bonaparte lors de la campagne d'Italie. Il participe aux succès militaires légendaires de cette expédition victorieuse. En raison de sa bravoure au combat, il est même choisi pour remplir la la tâche honorable de ramener à Paris les drapeaux pris à l'ennemi.
La campagne se termine par le traité de paix de Campoformio, en 1797. Le futur maréchal d'Empire a fait preuve durant ces nombreuses batailles de panache et de bravoure en tant que chef de cavalier. En raison de ces capacités guerrières, Bonaparte l'entraîne avec lui dans l'expédition d'Égypte de 1798, où il participe activement aux victoires des Pyramides et d'Aboukir. Lors de cette dernière victoire, il est même nommé général de division.
En 1799, Murat rentre en France avec Bonaparte et participe au coup d'État du 18 Brumaire dans le but de renverser un Directoire à bout de souffle. Lors de cette journée, le général Bonaparte est menacé par les assemblées réunies à Saint Cloud face auxquelles il prononce un discours menaçant. Face à cette hostilité parlementaire, le futur Premier Consul fait appel à Murat qui, à l'aide de ses soldats, rétablit l'ordre d'une façon toute militaire. Il entre dans la salle et s'écrie : «Citoyens, vous êtes dissous», avant de s'adresser à ses hommes par cet ordre : «Foutez-moi tout ce monde là dehors !». Effrayés, les députés s'enfuient. Cette journée marque la naissance du Consulat.
Déjà liés, les destins des deux généraux le sont encore plus à partir de 1800 lorsque Murat devient le mari de Caroline Bonaparte. C'est une année de consécration, puisqu'il est également nommé chef de la cavalerie dans la nouvelle campagne d'Italie, ouverte contre les forces autrichiennes et terminée par la brillante victoire de Marengo. Murat s'illustre par sa bravoure à la tête de ses escadrons de cavalerie et, selon Berthier, il a «ses habits criblés de balles» à la fin de cette glorieuse bataille.
Il est par la suite chargé de signer la paix avec le royaume de Naples et de commander les troupes françaises en Italie avant d'être nommé gouverneur de Paris en 1803.
De l'honneur impérial à la dignité royale
Mai 1804, l'Empire est proclamé et Murat est couvert d'honneurs. Il fait partie de la première promotion des «Maréchaux d'Empire». L'année suivante, il est nommé Prince d'Empire, Grand Amiral et grand Aigle de la Légion d'Honneur !
À nouveau, lors de la campagne de 1805, Il se couvre de gloire contre les austro-russes. Après être entré le premier dans Vienne, il culbute les régiments adverses à Austerlitz où il fait plus de sept mille prisonniers et s'empare de vingt sept canons et de deux drapeaux.
Il réitère ses exploits à la tête de ses cavaliers lors de la campagne de Prusse de 1806, où la cavalerie française fait quatorze mille prisonniers et prend à l'ennemi plus de soixante drapeaux et soixante canons. La campagne se termine sur ces mots célèbres de Murat à Napoléon : «Sire, le combat finit faute de combattants».
La guerre se poursuit toutefois en 1807 contre les Russes ,cette fois à Eylau, où Murat et ses cavaliers participent à une des charges les plus mémorables de l'épopée napoléonienne. Celle-ci permet de rétablir la situation d'une bataille particulièrement sanglante. La victoire laisse environ vingt cinq mille Français hors de combat, mais permet d'ouvrir la voie à la future paix franco-russe de Tilsit.
Napoléon, au sommet de sa puissance, offre des royautés à sa famille. Ses frères Joseph et Jérôme sont respectivement couronnés roi de Naples et roi de Westphalie. L'année suivante, Napoléon accorde finalement la couronne prestigieuse d'Espagne à Joseph. Par un jeu de chaises musicales, le royaume de Naples est alors donnée au fidèle Murat, membre par alliance de la famille Bonaparte. Murat, le fils d'aubergiste, devient roi de Naples et de Sicile, le 15 juillet 1808, sous le titre de Joachim Ier.
Extrêmement populaire, le nouveau roi s'engage complètement dans la modernisation de son nouveau royaume. Toutefois, cette couronne le réduit à n'être qu'un pion au service de la politique impériale. En raison de ses velléités d'indépendance, il suscite la colère d'un Napoléon attendant une complète soumission de la part de cet homme qui lui doit tout.
Malgré les tensions entre eux, le nouveau roi de Naples participe à la campagne de Russie de 1812 et commande, comme à son habitude, la cavalerie française. Lors de la retraite, il est de tous les combats pour sauver les débris d'une armée en déroute dans les steppes enneigées. C'est lui qui est chargé de commander l'armée lorsque Napoléon rejoint Paris pour lever de nouvelles troupes. Toutefois, Murat craint pour l'avenir de sa couronne et abandonne le commandement à Eugène de Beauharnais afin de rejoindre son royaume.
L'année suivante, face à l'Europe coalisée contre la France, ce patriote français devenu napolitain, décide de soutenir l'Empereur dans ce combat perdu d'avance. Il se bat en Allemagne jusqu'à la défaite de Leipzig d'octobre 1813 et décide alors de retourner à Naples afin de négocier avec les alliés la sauvegarde de sa couronne. Malgré l'abdication de Napoléon, Murat est maintenu dans sa dignité royale par les alliés.
Au retour de l'île d'Elbe, en 1815, il retrouve sa place auprès de Napoléon et déclare la guerre à l'Autriche. Après quelques victoires contre les Autrichiens dans les plaines du Pô, il est défait à Tolentino. Déchu, il quitte l'Italie mais Napoléon refuse de le recevoir en raison de son abandon de 1813. Il ne participe donc pas à la bataille de Waterloo où les cavaliers français auraient eu besoin de l'aura d'un tel chef.
En octobre 1815, exilé en Corse, il tente de revenir sur les côtes italiennes afin de reconquérir sa couronne. Ces vaines espérances sont rapidement brisées. Capturé à son arrivée sur les côtes de Calabre, il est condamné à mort et passé par les armes par un peloton d'exécution dont il commande lui-même le tir. Son courage face à la mort est à la hauteur de celui qui anima sa vie.
Une semaine d'Histoire du 19 Mars 2012 au 25 Mars 2012 avec Herodote.net
[25 mars 1767 à Labastide (Quercy, France) - 13 octobre 1815 à Pizzolo (Calabre, Italie)]
Retenu par la postérité comme l'un des plus grands chefs de cavalerie de l'histoire de France, Joachim Murat est un personnage emblématique de la période napoléonienne. Panache et bravoure, deux qualités qui animèrent la vie de cet homme dont les charges furieuses furent décisives lors de nombreuses victoires de Napoléon.
Benjamin Fayet
Du séminaire à la caserne
Né en 1767 dans une famille d'aubergiste du Lot, Joachim Murat, dernier d'une fratrie de onze enfants, est d'abord destiné par ses parents à la condition ecclésiastique.
Après des études au collège de Cahors, il entre au séminaire des Lazaristes de Toulouse. Renvoyé en raison d'une altercation liée à son tempérament sanguin, cet incident met fin à une carrière religieuse peu en rapport avec son caractère : l'armée semble mieux correspondre à ses aspirations.
Le jeune Murat s'engage en 1787 au sein du 12e régiment de chasseurs à cheval des Ardennes. Il y devient en peu de temps maréchal des logis. C'est à ce grade que le trouvent les événements de 1789, pour lesquels il s'enthousiasme avec passion.
La Révolution bouleverse l'armée et la hiérarchie militaire. De nombreux soldats en viennent à contester ouvertement l'autorité de leurs chefs, souvent issus de la noblesse. Comme à cette époque, une mutinerie éclate au sein du régiment de Murat. Certainement impliqué dans cette révolte, le jeune sous-officier est contraint de quitter l'armée et de retourner dans sa famille.
Obligé de rejoindre la vie civile, Murat devient, contre toute attente, épicier mais exprime son tempérament bouillonnant en participant activement à la vie politique locale en prenant la parole au sein des nombreux clubs, lieux de débats passionnés. La municipalité le charge alors de représenter son canton lors de la fête de la Fédération du 14 juillet 1790.
Peu de temps après, au début de l'année 1791, il est autorisé à réintégrer le 12e chasseur en tant que simple soldat. Cette même année, l'influence politique locale acquise lors de son retour à la vie civile lui permet d'être nommé membre de la garde constitutionnelle de Louis XVI par le département du Lot. Un poste qu'il va quitter en raison de l'ambiance antipatriotique régnant au sein de ce corps et en contradiction avec ses idéaux.
Après sa réintégration dans son régiment, son ambition va profiter de la guerre qui s'annonce contre l'Europe coalisée : les portes d'une ascension militaire fulgurante s'ouvrent alors à lui.
Gloires italiennes
Maréchal des Logis, sous-lieutenant, lieutenant, les grades se succèdent au cours de l'année 1792 et 1793 qui le voit servir dans l'armée du nord et obtenir même, par ses brillants états de service, le grade de chef d'escadron.
Toutefois, inquiété par la chute de Robespierre en raison de ses idées jacobines, il se trouve alors en 1794 à Paris sans affectation. C'est l'année suivante, lors de l'insurrection royaliste de Vendémiaire, que son destin croise celui de Bonaparte. Chargé par le Directoire de réprimer les troubles dans la capitale, Bonaparte fait appel à lui pour récupérer quarante canons. Grâce à son action efficace, Bonaparte mate dans le sang cette rébellion et gagne son surnom de général vendémiaire ainsi que le commandement de l'armée d'Italie.
Murat est, quant à lui, nommé général de Brigade au début de l'année 1796 et devient l'aide de camp de Bonaparte lors de la campagne d'Italie. Il participe aux succès militaires légendaires de cette expédition victorieuse. En raison de sa bravoure au combat, il est même choisi pour remplir la la tâche honorable de ramener à Paris les drapeaux pris à l'ennemi.
La campagne se termine par le traité de paix de Campoformio, en 1797. Le futur maréchal d'Empire a fait preuve durant ces nombreuses batailles de panache et de bravoure en tant que chef de cavalier. En raison de ces capacités guerrières, Bonaparte l'entraîne avec lui dans l'expédition d'Égypte de 1798, où il participe activement aux victoires des Pyramides et d'Aboukir. Lors de cette dernière victoire, il est même nommé général de division.
En 1799, Murat rentre en France avec Bonaparte et participe au coup d'État du 18 Brumaire dans le but de renverser un Directoire à bout de souffle. Lors de cette journée, le général Bonaparte est menacé par les assemblées réunies à Saint Cloud face auxquelles il prononce un discours menaçant. Face à cette hostilité parlementaire, le futur Premier Consul fait appel à Murat qui, à l'aide de ses soldats, rétablit l'ordre d'une façon toute militaire. Il entre dans la salle et s'écrie : «Citoyens, vous êtes dissous», avant de s'adresser à ses hommes par cet ordre : «Foutez-moi tout ce monde là dehors !». Effrayés, les députés s'enfuient. Cette journée marque la naissance du Consulat.
Déjà liés, les destins des deux généraux le sont encore plus à partir de 1800 lorsque Murat devient le mari de Caroline Bonaparte. C'est une année de consécration, puisqu'il est également nommé chef de la cavalerie dans la nouvelle campagne d'Italie, ouverte contre les forces autrichiennes et terminée par la brillante victoire de Marengo. Murat s'illustre par sa bravoure à la tête de ses escadrons de cavalerie et, selon Berthier, il a «ses habits criblés de balles» à la fin de cette glorieuse bataille.
Il est par la suite chargé de signer la paix avec le royaume de Naples et de commander les troupes françaises en Italie avant d'être nommé gouverneur de Paris en 1803.
De l'honneur impérial à la dignité royale
Mai 1804, l'Empire est proclamé et Murat est couvert d'honneurs. Il fait partie de la première promotion des «Maréchaux d'Empire». L'année suivante, il est nommé Prince d'Empire, Grand Amiral et grand Aigle de la Légion d'Honneur !
À nouveau, lors de la campagne de 1805, Il se couvre de gloire contre les austro-russes. Après être entré le premier dans Vienne, il culbute les régiments adverses à Austerlitz où il fait plus de sept mille prisonniers et s'empare de vingt sept canons et de deux drapeaux.
Il réitère ses exploits à la tête de ses cavaliers lors de la campagne de Prusse de 1806, où la cavalerie française fait quatorze mille prisonniers et prend à l'ennemi plus de soixante drapeaux et soixante canons. La campagne se termine sur ces mots célèbres de Murat à Napoléon : «Sire, le combat finit faute de combattants».
La guerre se poursuit toutefois en 1807 contre les Russes ,cette fois à Eylau, où Murat et ses cavaliers participent à une des charges les plus mémorables de l'épopée napoléonienne. Celle-ci permet de rétablir la situation d'une bataille particulièrement sanglante. La victoire laisse environ vingt cinq mille Français hors de combat, mais permet d'ouvrir la voie à la future paix franco-russe de Tilsit.
Napoléon, au sommet de sa puissance, offre des royautés à sa famille. Ses frères Joseph et Jérôme sont respectivement couronnés roi de Naples et roi de Westphalie. L'année suivante, Napoléon accorde finalement la couronne prestigieuse d'Espagne à Joseph. Par un jeu de chaises musicales, le royaume de Naples est alors donnée au fidèle Murat, membre par alliance de la famille Bonaparte. Murat, le fils d'aubergiste, devient roi de Naples et de Sicile, le 15 juillet 1808, sous le titre de Joachim Ier.
Extrêmement populaire, le nouveau roi s'engage complètement dans la modernisation de son nouveau royaume. Toutefois, cette couronne le réduit à n'être qu'un pion au service de la politique impériale. En raison de ses velléités d'indépendance, il suscite la colère d'un Napoléon attendant une complète soumission de la part de cet homme qui lui doit tout.
Malgré les tensions entre eux, le nouveau roi de Naples participe à la campagne de Russie de 1812 et commande, comme à son habitude, la cavalerie française. Lors de la retraite, il est de tous les combats pour sauver les débris d'une armée en déroute dans les steppes enneigées. C'est lui qui est chargé de commander l'armée lorsque Napoléon rejoint Paris pour lever de nouvelles troupes. Toutefois, Murat craint pour l'avenir de sa couronne et abandonne le commandement à Eugène de Beauharnais afin de rejoindre son royaume.
L'année suivante, face à l'Europe coalisée contre la France, ce patriote français devenu napolitain, décide de soutenir l'Empereur dans ce combat perdu d'avance. Il se bat en Allemagne jusqu'à la défaite de Leipzig d'octobre 1813 et décide alors de retourner à Naples afin de négocier avec les alliés la sauvegarde de sa couronne. Malgré l'abdication de Napoléon, Murat est maintenu dans sa dignité royale par les alliés.
Au retour de l'île d'Elbe, en 1815, il retrouve sa place auprès de Napoléon et déclare la guerre à l'Autriche. Après quelques victoires contre les Autrichiens dans les plaines du Pô, il est défait à Tolentino. Déchu, il quitte l'Italie mais Napoléon refuse de le recevoir en raison de son abandon de 1813. Il ne participe donc pas à la bataille de Waterloo où les cavaliers français auraient eu besoin de l'aura d'un tel chef.
En octobre 1815, exilé en Corse, il tente de revenir sur les côtes italiennes afin de reconquérir sa couronne. Ces vaines espérances sont rapidement brisées. Capturé à son arrivée sur les côtes de Calabre, il est condamné à mort et passé par les armes par un peloton d'exécution dont il commande lui-même le tir. Son courage face à la mort est à la hauteur de celui qui anima sa vie.
Une semaine d'Histoire du 19 Mars 2012 au 25 Mars 2012 avec Herodote.net
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À mon très grand ami Patrice († 58).
À ma petite belle-fille Gaëlle († 31).
Décor "simpliste" sur lequel nous avions rejoué, à 9 joueurs, la Bataille d'Eylau en 1807.
Jacknap1948- Administrateur
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