27 mars 1351 : Combat des Trente à Ploërmel.
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27 mars 1351 : Combat des Trente à Ploërmel.
27 mars 1351 : Combat des Trente à Ploërmel.
Le 27 mars 1351, sur la lande de Ploërmel, deux camps bretons règlent leur différend par un tournoi meurtrier. Il figure encore aujourd'hui parmi les grands mythes de l'histoire de la Bretagne...
C'est l'épisode le plus mémorable de la guerre de Succession de Bretagne ouverte dix ans plus tôt par la mort du duc Jean III le Bon, le 30 avril 1341, sans enfant et sans héritier désigné.
André Larané
Un merveilleux fait d'armes !
De nombreuses empoignades jalonnent cette longue guerre féodale dont les paysans bretons sont les principales victimes.
Le 25 mars 1351, Jean de Beaumanoir, capitaine du château de Josselin, provoque en combat singulier les Anglais de Richard de Bremborough, établi non loin de là, à Ploërmel. Mais à un combat singulier, le capitaine anglais préfère un combat par équipes : «Dieu soit Juge entre nous ! Que chacun de nous choisisse trente à quarante champions pour soutenir sa cause. On verra de quel côté est le droit».
Les deux camps désignent chacun trente champions et le combat commence deux jours plus tard sur la lande, au lieu-dit le chêne de Mi-Voie (ou Mivoye), dans le Morbihan actuel.
C'est un carnage sans règle qui n'a rien à voir avec les joutes codifiées de l'époque. Les combattants, chevaliers, écuyers, mercenaires, sont à pied ou à cheval, avec des armes disparates. Pour le chroniqueur Jean Froissart qui en a fait le récit complet, ce fut «un moult haut, un moult merveilleux fait d'armes».
Au plus fort des combats, Beaumanoir, blessé, réclame à boire. L'un de ses compagnons, Geoffroy du Bois, lui lance selon la chronique : «Bois ton sang, Beaumanoir ! Et la soif te passera». Et le capitaine retrouve sa combativité.
Le soir venu, Beaumanoir et son camp remportent une victoire relative avec «seulement» six morts, les Anglais ayant de leur côté perdu neuf hommes dont leur chef, Bremborough.
Près de Josselin, un enclos et une stèle rappellent le souvenir de ce combat.
Une semaine d'Histoire du 26 Mars 2012 au 1° Avril 2012 avec Herodote.net
Le 27 mars 1351, sur la lande de Ploërmel, deux camps bretons règlent leur différend par un tournoi meurtrier. Il figure encore aujourd'hui parmi les grands mythes de l'histoire de la Bretagne...
C'est l'épisode le plus mémorable de la guerre de Succession de Bretagne ouverte dix ans plus tôt par la mort du duc Jean III le Bon, le 30 avril 1341, sans enfant et sans héritier désigné.
André Larané
Un merveilleux fait d'armes !
De nombreuses empoignades jalonnent cette longue guerre féodale dont les paysans bretons sont les principales victimes.
Le 25 mars 1351, Jean de Beaumanoir, capitaine du château de Josselin, provoque en combat singulier les Anglais de Richard de Bremborough, établi non loin de là, à Ploërmel. Mais à un combat singulier, le capitaine anglais préfère un combat par équipes : «Dieu soit Juge entre nous ! Que chacun de nous choisisse trente à quarante champions pour soutenir sa cause. On verra de quel côté est le droit».
Les deux camps désignent chacun trente champions et le combat commence deux jours plus tard sur la lande, au lieu-dit le chêne de Mi-Voie (ou Mivoye), dans le Morbihan actuel.
C'est un carnage sans règle qui n'a rien à voir avec les joutes codifiées de l'époque. Les combattants, chevaliers, écuyers, mercenaires, sont à pied ou à cheval, avec des armes disparates. Pour le chroniqueur Jean Froissart qui en a fait le récit complet, ce fut «un moult haut, un moult merveilleux fait d'armes».
Au plus fort des combats, Beaumanoir, blessé, réclame à boire. L'un de ses compagnons, Geoffroy du Bois, lui lance selon la chronique : «Bois ton sang, Beaumanoir ! Et la soif te passera». Et le capitaine retrouve sa combativité.
Le soir venu, Beaumanoir et son camp remportent une victoire relative avec «seulement» six morts, les Anglais ayant de leur côté perdu neuf hommes dont leur chef, Bremborough.
Près de Josselin, un enclos et une stèle rappellent le souvenir de ce combat.
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