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18 juin 1815 : Crépuscule à Waterloo.
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GermanKits :: L'Histoire jour après jour, Grandes batailles de blindés, Faits d'armes, Guerre après 1945. :: L'Histoire jour après jour, avant 1914 et après 1945. :: Ça c'est passé un jour de Juin (avant 1914 et après 1945).
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18 juin 1815 : Crépuscule à Waterloo.
par Jacknap1948 Sam 18 Juin 2011 - 15:12
18 juin 1815 : Crépuscule à Waterloo.
L'épopée napoléonienne s'achève le 18 juin 1815 à Waterloo, à quelques kilomètres au sud de Bruxelles...
Fin des Cent Jours.
Onze mois après son départ pour l'île d'Elbe, où il avait tenu le rôle d'un roi d'opérette, Napoléon Bonaparte réintègre le 20 mars 1815 son palais des Tuileries.
L'Empereur réunit en toute hâte 128.000 vétérans, soit à peu près la moitié de toute l'armée française.
Il attaque les Anglais et les Prussiens en Belgique, avant qu'ils ne soient rejoints par les Autrichiens et les Russes.
La bataille.
Napoléon pénètre en Belgique à la tête de ses troupes, le 15 juin, et traverse la Sambre à Charleroi en vue de se placer entre les deux armées ennemies.
– Contre les Prussiens du feld-maréchal Blücher (72 ans), il envoie son aile droite commandée par Grouchy.
– Contre les Anglais duc de Wellington (45 ans), il envoie son aile gauche commandée par le maréchal Ney. Lui-même se tient prêt à porter secours aux uns et aux autres.
Les Prussiens sont battus le 16 juin à Ligny, entre Charleroi et Namur. Ils se retirent en bon ordre. Napoléon ordonne à Grouchy de les poursuivre avec 33.000 hommes et d'empêcher leur jonction avec les Anglais.
Le lendemain, les Anglais se retirent vers le nord et se retranchent solidement sur le plateau du Mont-Saint-Jean, au sud du village de Waterloo.
La rencontre fatale.
Le sol est détrempé par un violent orage survenu la veille et l'artillerie française se déplace mal. L'attaque doit être différée jusqu'à la fin de la matinée.
Les défenses anglaises se montrent d'une redoutable efficacité et les canons font des ravages dans les rangs français. Décontenancé, Napoléon se résout à reporter son attaque sur le centre.
Vers 16 heures, Ney emporte la Haie-Sainte, au centre du dispositif ennemi. Wellington fait mine de se retirer. Aussitôt, Ney charge les carrés anglais à la tête de sa cavalerie.
Las ! Les carrés résistent au choc. La cavalerie de Kellermann ne réussit pas mieux à les briser.
À la fin de la journée, Blücher et les restes de son armée débouchent de façon inattendue sur le flanc de l'armée française alors que celle-ci espérait Grouchy.
La débandade.
C'est la débandade aux cris de «Trahison !». La Garde impériale, le corps d'élite de l'armée française, n'échappe pas au sort commun à l'exception de deux bataillons de grenadiers, dont celui du général Cambronne, qui se disposent en carré et font front. Celui-ci n'a cependant jamais prononcé le mot ni la formule que lui a prêtés la postérité («La Garde meurt et ne se rend pas !...»).
Napoléon abandonne le champ de bataille, laissant le commandement à son frère Jérôme, et retourne à Paris pour sauver ce qui peut l'être de son trône.
Épilogue.
Le bilan des pertes au cours de la journée du 18 juin est évalué à 40.000 Français morts, blessés ou disparus, 15.000 Anglais et 7.000 Prussiens. Mais ce bilan demeure très incertain du fait de nombreuses désertions sur le champ de bataille.
Waterloo marque la fin de l'épopée napoléonienne. C'est aussi la dernière grande bataille «façon XVIIIe siècle».
Un demi-siècle plus tard, en Crimée, en Italie et aux États-Unis, surviendront des batailles autrement plus meurtrières, dans la boue des tranchées et sous le feu de la mitraille, préfiguration des batailles du XXe siècle.
Une semaine d'Histoire du 13 Juin 2011 au 19 Juin 2011 avec Herodote.net
Salut à tous.
Certains vont me demander le rapport avec le Forum, je dirai même plus les rapports :
- Cela se passait en Belgique, terre de résidence et sans doute natale de Steve et de son P'tit-bout ;
- C'étaient des Britanniques qui avaient débarqué en Europe, nombreuses furent et sont les marques de maquettes qui venaient d'Angleterre (AIRFIX pour ne citer qu'elle) ;
- Ce sont des Prussiens qui ont fait perdre cette bataille aux Français, beaucoup d'officiers allemands de 1940 étaient originaires de Prusse ;
- Nos alliés Polonais ont combattu avec les Français pendant la période 1796-1815 et pendant celle de 1939-1945 ;
- Les Italiens avaient trahi la France en 1814, ils ont aussi trahi l'Autriche-Hongrie et l'Allemagne en 1915, ainsi que l'Allemagne en 1943-1944 ;
- L'Europe, et par conséquence le Monde ont été bouleversés après cette campagne en 1815, comme également après 1945.
Voilà donc quelques-unes des raisons de ce sujet.
Bonne fin de journée et à plus tard.
Jacques.
L'épopée napoléonienne s'achève le 18 juin 1815 à Waterloo, à quelques kilomètres au sud de Bruxelles...
Fin des Cent Jours.
Onze mois après son départ pour l'île d'Elbe, où il avait tenu le rôle d'un roi d'opérette, Napoléon Bonaparte réintègre le 20 mars 1815 son palais des Tuileries.
L'Empereur réunit en toute hâte 128.000 vétérans, soit à peu près la moitié de toute l'armée française.
Il attaque les Anglais et les Prussiens en Belgique, avant qu'ils ne soient rejoints par les Autrichiens et les Russes.
La bataille.
Napoléon pénètre en Belgique à la tête de ses troupes, le 15 juin, et traverse la Sambre à Charleroi en vue de se placer entre les deux armées ennemies.
– Contre les Prussiens du feld-maréchal Blücher (72 ans), il envoie son aile droite commandée par Grouchy.
– Contre les Anglais duc de Wellington (45 ans), il envoie son aile gauche commandée par le maréchal Ney. Lui-même se tient prêt à porter secours aux uns et aux autres.
Les Prussiens sont battus le 16 juin à Ligny, entre Charleroi et Namur. Ils se retirent en bon ordre. Napoléon ordonne à Grouchy de les poursuivre avec 33.000 hommes et d'empêcher leur jonction avec les Anglais.
Le lendemain, les Anglais se retirent vers le nord et se retranchent solidement sur le plateau du Mont-Saint-Jean, au sud du village de Waterloo.
La rencontre fatale.
Le sol est détrempé par un violent orage survenu la veille et l'artillerie française se déplace mal. L'attaque doit être différée jusqu'à la fin de la matinée.
Les défenses anglaises se montrent d'une redoutable efficacité et les canons font des ravages dans les rangs français. Décontenancé, Napoléon se résout à reporter son attaque sur le centre.
Vers 16 heures, Ney emporte la Haie-Sainte, au centre du dispositif ennemi. Wellington fait mine de se retirer. Aussitôt, Ney charge les carrés anglais à la tête de sa cavalerie.
Las ! Les carrés résistent au choc. La cavalerie de Kellermann ne réussit pas mieux à les briser.
À la fin de la journée, Blücher et les restes de son armée débouchent de façon inattendue sur le flanc de l'armée française alors que celle-ci espérait Grouchy.
La débandade.
C'est la débandade aux cris de «Trahison !». La Garde impériale, le corps d'élite de l'armée française, n'échappe pas au sort commun à l'exception de deux bataillons de grenadiers, dont celui du général Cambronne, qui se disposent en carré et font front. Celui-ci n'a cependant jamais prononcé le mot ni la formule que lui a prêtés la postérité («La Garde meurt et ne se rend pas !...»).
Napoléon abandonne le champ de bataille, laissant le commandement à son frère Jérôme, et retourne à Paris pour sauver ce qui peut l'être de son trône.
Épilogue.
Le bilan des pertes au cours de la journée du 18 juin est évalué à 40.000 Français morts, blessés ou disparus, 15.000 Anglais et 7.000 Prussiens. Mais ce bilan demeure très incertain du fait de nombreuses désertions sur le champ de bataille.
Waterloo marque la fin de l'épopée napoléonienne. C'est aussi la dernière grande bataille «façon XVIIIe siècle».
Un demi-siècle plus tard, en Crimée, en Italie et aux États-Unis, surviendront des batailles autrement plus meurtrières, dans la boue des tranchées et sous le feu de la mitraille, préfiguration des batailles du XXe siècle.
Une semaine d'Histoire du 13 Juin 2011 au 19 Juin 2011 avec Herodote.net
Salut à tous.
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- C'étaient des Britanniques qui avaient débarqué en Europe, nombreuses furent et sont les marques de maquettes qui venaient d'Angleterre (AIRFIX pour ne citer qu'elle) ;
- Ce sont des Prussiens qui ont fait perdre cette bataille aux Français, beaucoup d'officiers allemands de 1940 étaient originaires de Prusse ;
- Nos alliés Polonais ont combattu avec les Français pendant la période 1796-1815 et pendant celle de 1939-1945 ;
- Les Italiens avaient trahi la France en 1814, ils ont aussi trahi l'Autriche-Hongrie et l'Allemagne en 1915, ainsi que l'Allemagne en 1943-1944 ;
- L'Europe, et par conséquence le Monde ont été bouleversés après cette campagne en 1815, comme également après 1945.
Voilà donc quelques-unes des raisons de ce sujet.
Bonne fin de journée et à plus tard.
Jacques.
Dernière édition par Jacknap1948 le Mar 5 Juil 2011 - 11:21, édité 2 fois (Raison : Ajout d'une majuscule oubliée.)
Jacknap1948- Administrateur
- Messages : 16616
Date d'inscription : 28/03/2011
Age : 76
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Humeur : Généralement bonne.
Re: 18 juin 1815 : Crépuscule à Waterloo.
par DUDU33 Sam 18 Juin 2011 - 15:40
Comme quoi l histoire d hier et d avant hier a un cordon ombilical avec l histoire d aujourd’hui !
Merci pour ce petit cours très instructif !
Merci pour ce petit cours très instructif !
DUDU33- Generalleutnant
- Messages : 2861
Date d'inscription : 29/03/2011
Age : 57
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