13 septembre 1515 : François I° bat les Suisses à Marignan.
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13 septembre 1515 : François I° bat les Suisses à Marignan.
13 septembre 1515 : François 1er bat les Suisses à Marignan.
Le 13 septembre 1515, le lendemain de ses 21 ans, le roi François 1er écrase les Suisses dans la plaine du Pô, à Marignan... comme ne l'ignore aucun écolier ou ancien écolier de France.
Marie Desclaux.
Le rêve italien.
François 1er, dès son avènement, veut reprendre la conquête de l'Italie, entamée par ses prédécesseurs Charles VIII et Louis XII, à commencer par le duché de Milan, qu'il revendique comme étant l'héritage de son arrière-grand-mère Valentine Visconti.
À défaut d'un projet politique cohérent, le nouveau roi a le soutien de la noblesse française, jeune et fougueuse, avide de combats et de gloire, avec des chefs aussi prestigieux que le connétable de Bourbon, La Trémoille, La Palice (qui donnera naissance, bien malgré lui, aux lapalissades) et bien sûr le chevalier Bayard.
Vingt mille Suisses, alliés des Milanais, barrent aux Français l'accès de l'Italie. Ils tiennent les principaux cols alpins, à Suse et Pignerol. Ces milices paysannes sont la terreur des armées féodales. Elles ont coutume d'attaquer en masses compactes au son lugubre des trompes de berger.
François 1er et son armée remontent la vallée de la Durance et déboulent hardiment dans la plaine du Pô en empruntant le difficile col de l'Argentière. Une délégation suisse entame des négociations avec les Français et signe un projet de traité le 8 septembre. Mais avant que celui-ci ne soit signé, les soldats suisses de la garnison de Milan, sous la conduite du cardinal de Sion, Matthaüs Schiner, se précipitent au-devant des Français pour les attaquer.
Cruelle bataille.
La rencontre a lieu à Marignan, entre Milan et Pavie. D'un côté les redoutables fantassins suisses, de l'autre la cavalerie et l'artillerie du roi François 1er.
Dans un premier temps, les Suisses tentent de s'emparer de l'artillerie française. Voyant cela, François 1er n'hésite pas à les charger à la tête de 200 hommes. Épuisés, les combattants luttent jusqu'à la nuit tombée et s'endorment sur place.
L'arrivée inespérée des alliés vénitiens, le lendemain, transforme la bataille en un succès total... Mais 14.000 Suisses restent sur le carreau. En quelques heures, la bataille de Marignan fait un total d'au moins 16.000 morts (*). C'est encore plus qu'à Azincourt, un siècle plus tôt... Du jamais vu en Occident depuis la fin de l'Antiquité!
On peut voir dans la bataille de Marignan la préfiguration des hécatombes de l'ère moderne.
Triomphe de la monarchie.
À la fin de la bataille, dit-on, le jeune roi se fait sacrer chevalier par le glorieux seigneur Pierre Terrail de Bayard. Le rituel d' adoubement est désuet mais il plaît à ces jeunes gens qui cultivent le souvenir romanesque de leurs aïeux des temps féodaux.
La victoire de Marignan a immédiatement un grand retentissement en Italie. Le 29 novembre 1516, François 1er conclut une «paix perpétuelle» avec les Suisses. Ces derniers se mettront même au service des rois de France jusqu'à la Révolution française.
La France occupera aussi le duché de Milan et imposera l'année suivante un Concordat au pape Léon X. François 1er se portera même candidat au titre d'empereur allemand (il sera évincé par le futur Charles Quint) !
Dix ans plus tard, la situation sera complètement renversée. Après une défaite à Pavie, les Français devront définitivement renoncer à l'Italie. Repliés sur leur pays, les jeunes nobles ne tarderont pas à se déchirer dans les guerres de religion.
Une semaine d'Histoire du 12 Septembre 2011 au 18 Septembre 2011 avec Herodote.net
Le 13 septembre 1515, le lendemain de ses 21 ans, le roi François 1er écrase les Suisses dans la plaine du Pô, à Marignan... comme ne l'ignore aucun écolier ou ancien écolier de France.
Marie Desclaux.
Le rêve italien.
François 1er, dès son avènement, veut reprendre la conquête de l'Italie, entamée par ses prédécesseurs Charles VIII et Louis XII, à commencer par le duché de Milan, qu'il revendique comme étant l'héritage de son arrière-grand-mère Valentine Visconti.
À défaut d'un projet politique cohérent, le nouveau roi a le soutien de la noblesse française, jeune et fougueuse, avide de combats et de gloire, avec des chefs aussi prestigieux que le connétable de Bourbon, La Trémoille, La Palice (qui donnera naissance, bien malgré lui, aux lapalissades) et bien sûr le chevalier Bayard.
Vingt mille Suisses, alliés des Milanais, barrent aux Français l'accès de l'Italie. Ils tiennent les principaux cols alpins, à Suse et Pignerol. Ces milices paysannes sont la terreur des armées féodales. Elles ont coutume d'attaquer en masses compactes au son lugubre des trompes de berger.
François 1er et son armée remontent la vallée de la Durance et déboulent hardiment dans la plaine du Pô en empruntant le difficile col de l'Argentière. Une délégation suisse entame des négociations avec les Français et signe un projet de traité le 8 septembre. Mais avant que celui-ci ne soit signé, les soldats suisses de la garnison de Milan, sous la conduite du cardinal de Sion, Matthaüs Schiner, se précipitent au-devant des Français pour les attaquer.
Cruelle bataille.
La rencontre a lieu à Marignan, entre Milan et Pavie. D'un côté les redoutables fantassins suisses, de l'autre la cavalerie et l'artillerie du roi François 1er.
Dans un premier temps, les Suisses tentent de s'emparer de l'artillerie française. Voyant cela, François 1er n'hésite pas à les charger à la tête de 200 hommes. Épuisés, les combattants luttent jusqu'à la nuit tombée et s'endorment sur place.
L'arrivée inespérée des alliés vénitiens, le lendemain, transforme la bataille en un succès total... Mais 14.000 Suisses restent sur le carreau. En quelques heures, la bataille de Marignan fait un total d'au moins 16.000 morts (*). C'est encore plus qu'à Azincourt, un siècle plus tôt... Du jamais vu en Occident depuis la fin de l'Antiquité!
On peut voir dans la bataille de Marignan la préfiguration des hécatombes de l'ère moderne.
Triomphe de la monarchie.
À la fin de la bataille, dit-on, le jeune roi se fait sacrer chevalier par le glorieux seigneur Pierre Terrail de Bayard. Le rituel d' adoubement est désuet mais il plaît à ces jeunes gens qui cultivent le souvenir romanesque de leurs aïeux des temps féodaux.
La victoire de Marignan a immédiatement un grand retentissement en Italie. Le 29 novembre 1516, François 1er conclut une «paix perpétuelle» avec les Suisses. Ces derniers se mettront même au service des rois de France jusqu'à la Révolution française.
La France occupera aussi le duché de Milan et imposera l'année suivante un Concordat au pape Léon X. François 1er se portera même candidat au titre d'empereur allemand (il sera évincé par le futur Charles Quint) !
Dix ans plus tard, la situation sera complètement renversée. Après une défaite à Pavie, les Français devront définitivement renoncer à l'Italie. Repliés sur leur pays, les jeunes nobles ne tarderont pas à se déchirer dans les guerres de religion.
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Re: 13 septembre 1515 : François I° bat les Suisses à Marignan.
Salut à tous.Jacknap1948 a écrit:13 septembre 1515 : François 1er bat les Suisses à Marignan.
Une semaine d'Histoire du 12 Septembre 2011 au 18 Septembre 2011 avec Herodote.net
Pour ne pas ouvrir un nouveau sujet un petit rappel et une gravure.
Bonne fin de journée et à plus tard.
Jacques.
13 septembre 1515 : François 1° bat les Suisses à Marignan.
Le 13 septembre 1515, le lendemain de ses 21 ans, le roi François 1° écrase les Suisses dans la plaine du Pô, à Marignan... comme ne l'ignore aucun écolier ou ancien écolier de France.
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Mais 14.000 Suisses restent sur le carreau.
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Le 29 novembre 1516, François 1° conclut une «paix perpétuelle» avec les Suisses.
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Source : Une semaine d'Histoire du 7 Septembre 2015 au 13 Septembre 2015 avec Herodote.net
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Re: 13 septembre 1515 : François I° bat les Suisses à Marignan.
Jacques pour le rappel.
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Re: 13 septembre 1515 : François I° bat les Suisses à Marignan.
Salut Cédric.Panzerelite3945 a écrit:merci Jacques pour le rappel.
Tout le monde connait 1515, mais beaucoup ignorent que les Français ont combattu des Suisses, en Italie.
Merci de ta visite.
À plus tard.
Jacques.
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