1er janvier 1959 : Fidel Castro chasse Batista.
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1er janvier 1959 : Fidel Castro chasse Batista.
1er janvier 1959 : Fidel Castro chasse Batista.
Le 1er janvier 1959, à Cuba, Fidel Castro (31 ans) chasse le dictateur Batista et s'empare des rênes du pouvoir. Fidel Castro a débarqué sur l'île à bord du Granma deux ans plus tôt, le 2 décembre 1956, avec une troupe de fidèles. Parmi eux le populaire Ernesto Guevara, un jeune médecin argentin surnommé le Che (l'Homme). Solidement installé dans la Sierra Maestra, il a combattu la dictature de Fulgencio Batista et lancé une grève générale. Sitôt au pouvoir, le guerillero nationalise les grandes plantations sucrières. Ses options socialistes lui aliènent la sympathie des États-Unis et l'amènent à s'aligner sur l'Union Soviétique. Cuba devient ainsi le premier pays communiste de l'hémisphère occidental...
L'euphorie de la décolonisation.
Dans l'euphorie de la décolonisation, l'année 1959 s'ouvre sur la fuite d'un dictateur corrompu et méprisé, Fulgencio Batista et le triomphe d'un jeune guérillero romantique, rieur et barbu. Cela se passe à Cuba, une île tropicale évocatrice de tous les plaisirs de la terre.
Tous les démocrates voient l'événement avec sympathie et même enthousiasme. C'est l'époque où les intellectuels et les poètes, tel le Chilien Pablo Neruda, dénoncent la subordination des dictateurs sud-américains à Washington et la mainmise des multinationales américaines, telle United Fruit, sur les «républiques bananières». La prise de pouvoir de Fidel Castro, au terme d'une campagne-éclair de deux ans, offre l'espoir d'un nouveau départ de l'Amérique latine.
André Larané.
La perle des Antilles.
L'île de Cuba, la plus grande des Antilles (110.000 km2), a reçu la visite de Christophe Colomb lors de son premier voyage, en octobre 1492. Elle a été colonisée par l'Espagne et «libérée» par les États-Unis au terme d'une guerre rapide et brutale en 1898.
À la veille de la prise de pouvoir de Fidel Castro, Cuba compte 6 millions d'habitants dont un tiers de Noirs et métis (l'île en a 11 millions en 2008, non compris 2 millions de réfugiés établis en Floride, aux États-Unis). Grâce au sucre, au tabac (célèbres cigares) et au tourisme de luxe, le pays figure parmi les plus prospères d'Amérique latine derrière l'Argentine, l'Uruguay et le Chili.
Dans les années 1950, la population est déjà alphabétisée à 80%. La capitale, La Havane, est encore considérée comme l'une des plus belles villes du monde. Elle a une réputation sulfureuse mais la prostitution est loin d'y atteindre l'ampleur qu'elle a en 2008 en République dominicaine, en Thaïlande... ou à Cuba même.
Parcours inattendu d'un enfant de la bourgeoisie.
Fils d'un riche planteur cubain d'origine espagnole, Fidel Castro fait des études de droit et se marie avec la fille d'un avocat proche de Fulgencio Batista, l'homme fort du pays. Ce métis a débuté comme sergent et s'est gagné une immense popularité grâce à son talent de démagogue (son parcours ressemble assez à celui d'Hugo Chavez, homme fort du Venezuela en 2008).
Après le coup d'État de Batista, le 10 mars 1952, le jeune Fidel Castro se lance avec fougue dans l'action politique, mû avant tout par la haine de l'impérialisme américain. Avec une centaine de partisans, il attaque le 26 juillet 1953 la caserne de Moncada, à Santiago-de-Cuba. C'est un fiasco sanglant. Arrêté ainsi que son frère cadet Raul, il est condamné à 15 ans de prison.
Libéré dès 1954 à la faveur d'une amnistie, il se réfugie au Mexique où il fonde le «Mouvement du 26 juillet» ! Il rencontre à cette occasion Ernesto Guevara, un jeune médecin argentin surnommé le Che (l'Homme). Comme Raul Castro, ce dernier se déclare marxiste-léniniste et confesse sa proximité avec l'Union soviétique mais il n'arrive pas à faire partager ses opinions par Fidel.
Dès le 2 décembre 1956, Fidel Castro revient clandestinement à Cuba à bord d'un petit bateau de fortune, le Granma. Il débarque sur une plage de l'Oriente, la côte méridionale de l'île, avec 81 compagnons au total. Une semaine plus tard, traqués par l'armée cubaine, ils ne sont plus que douze. Comme les apôtres ! Ces rescapés prennent le maquis dans la Sierra Maestra. Parmi eux Ernesto Che Guevara et Raul Castro. Quelques jeunes gens, paysans ou bourgeois comme eux, les rejoignent. Avec un effectif d'une trentaine d'hommes, Fidel Castro se permet d'attaquer une caserne. C'est le début d'une longue marche triomphale...
Marche triomphale.
Comme le Cid, Fidel voit très vite grossir les rangs de son armée. L'insurrection s'étend et de plus en plus de jeunes Cubains, exaspérés par la corruption du régime et la dérive autocratique de Batista, rejoignent les rebelles. Ils sont plusieurs milliers pour le coup de grâce final, la fuite de Batista, le 1er janvier 1959.
Les «barbudos» triomphent. Pris de court par la fuite impromptue du dictateur, Fidel Castro ne veut pas hâter les choses. Descendant de la Sierra Maestra, il entre le soir du 1er janvier 1959 à Santiago-de-Cuba, deuxième ville du pays, sous les acclamations populaires... et devant les caméras du monde entier. Les États-Unis eux-mêmes lui apportent leur soutien. Il est vrai que Castro se présente en démocrate et rejette toute collusion avec les Soviétiques, ennemis mortels des Américains.
Le 8 janvier enfin, il entre à La Havane et pour démontrer sa bonne foi démocratique, supervise la formation d'un gouvernement civil. L'euphorie est de mise, à Cuba et dans le monde entier. L'île et ses habitants sont relativement prospères et rien ne semble devoir ternir le triomphe d'un chef aussi avenant ; une épopée comme en rêve Hollywood !...
Dérive communiste.
Mais le 17 février 1959, Fidel, celui que l'on commence à surnommer Lider Maximo (Chef suprême en espagnol), devient premier ministre avec un pouvoir quasi-dictatorial... Sans attendre, le guerillero liquide les partisans de l'ancien dirigeant au terme de procès expéditifs. Mêmes dans les dictatures latino-américaines, cette brutalité ne manque pas de surprendre.
Le 17 mai 1959, le gouvernement cubain décrète une réforme agraire. Washington commence à manifester son inquiétude devant la dérive socialiste du régime, à un moment où la «guerre froide» entre États-Unis et Union soviétique est plus intense que jamais. Cette inquiétude grandit avec la visite à La Havane, en février 1960, d'Anastase Mikoyan, vice-président du Conseil de l'URSS, et le rétablissement des relations diplomatiques entre Moscou et La Havane.
À l'instigation de son frère Raul et de Che Guevara, en charge de l'économie, Fidel Castro franchit un nouveau pas et annonce le 7 août 1960 la nationalisation des grandes plantations sucrières, sur lesquelles repose l'économie de l'île. La moitié sont liées à des capitaux nord-américains. Il s'ensuit à Washington de nombreuses protestations auprès du président Dwight Eisenhower. Celui-ci ouvre les bras aux premiers réfugiés et décrète un embargo : les entreprises américaines et alliées sont sommées de ne plus commercer avec Cuba.
Tout se corse en 1961 : le 3 janvier, Washington rompt ses relations diplomatiques avec La Havane. Quelques mois plus tard, le 16 avril 1961, tandis que Kennedy a succédé à Eisenhower à la Maison Blanche, un groupe d'opposants tente de renouveler l'exploit de Castro en débarquant sur une plage, la baie des Cochons, avec l'appui de la CIA (services secrets américains). C'est un échec sanglant. Le 2 décembre 1961 enfin, Fidel Castro franchit le Rubicon et se déclare ouvertement marxiste-léniniste.
En pleine guerre froide, Cuba se rallie donc à Moscou et devient le premier pays communiste de l'hémisphère occidental. L'année suivante, l'Union soviétique de Nikita Khrouchtchev, poussant trop loin son avantage, projette d'installer chez sa nouvelle alliée des missiles dirigés contre les États-Unis. Il s'ensuit un bras de fer avec le nouveau président américain, John Kennedy, qui tourne à l'avantage de celui-ci.
Suite au fiasco de son économie socialisée, Cuba va tomber très vite dans une complète dépendance de Moscou pour ses approvisionnements. Cela ne va pas empêcher Castro de conserver le pouvoir jusqu'en février 2008, figeant l'île dans un système étatique et autoritaire d'un autre âge.
Une semaine d'Histoire du 26 Décembre 2011 au 1° Janvier 2012 avec Herodote.net
Le 1er janvier 1959, à Cuba, Fidel Castro (31 ans) chasse le dictateur Batista et s'empare des rênes du pouvoir. Fidel Castro a débarqué sur l'île à bord du Granma deux ans plus tôt, le 2 décembre 1956, avec une troupe de fidèles. Parmi eux le populaire Ernesto Guevara, un jeune médecin argentin surnommé le Che (l'Homme). Solidement installé dans la Sierra Maestra, il a combattu la dictature de Fulgencio Batista et lancé une grève générale. Sitôt au pouvoir, le guerillero nationalise les grandes plantations sucrières. Ses options socialistes lui aliènent la sympathie des États-Unis et l'amènent à s'aligner sur l'Union Soviétique. Cuba devient ainsi le premier pays communiste de l'hémisphère occidental...
L'euphorie de la décolonisation.
Dans l'euphorie de la décolonisation, l'année 1959 s'ouvre sur la fuite d'un dictateur corrompu et méprisé, Fulgencio Batista et le triomphe d'un jeune guérillero romantique, rieur et barbu. Cela se passe à Cuba, une île tropicale évocatrice de tous les plaisirs de la terre.
Tous les démocrates voient l'événement avec sympathie et même enthousiasme. C'est l'époque où les intellectuels et les poètes, tel le Chilien Pablo Neruda, dénoncent la subordination des dictateurs sud-américains à Washington et la mainmise des multinationales américaines, telle United Fruit, sur les «républiques bananières». La prise de pouvoir de Fidel Castro, au terme d'une campagne-éclair de deux ans, offre l'espoir d'un nouveau départ de l'Amérique latine.
André Larané.
La perle des Antilles.
L'île de Cuba, la plus grande des Antilles (110.000 km2), a reçu la visite de Christophe Colomb lors de son premier voyage, en octobre 1492. Elle a été colonisée par l'Espagne et «libérée» par les États-Unis au terme d'une guerre rapide et brutale en 1898.
À la veille de la prise de pouvoir de Fidel Castro, Cuba compte 6 millions d'habitants dont un tiers de Noirs et métis (l'île en a 11 millions en 2008, non compris 2 millions de réfugiés établis en Floride, aux États-Unis). Grâce au sucre, au tabac (célèbres cigares) et au tourisme de luxe, le pays figure parmi les plus prospères d'Amérique latine derrière l'Argentine, l'Uruguay et le Chili.
Dans les années 1950, la population est déjà alphabétisée à 80%. La capitale, La Havane, est encore considérée comme l'une des plus belles villes du monde. Elle a une réputation sulfureuse mais la prostitution est loin d'y atteindre l'ampleur qu'elle a en 2008 en République dominicaine, en Thaïlande... ou à Cuba même.
Parcours inattendu d'un enfant de la bourgeoisie.
Fils d'un riche planteur cubain d'origine espagnole, Fidel Castro fait des études de droit et se marie avec la fille d'un avocat proche de Fulgencio Batista, l'homme fort du pays. Ce métis a débuté comme sergent et s'est gagné une immense popularité grâce à son talent de démagogue (son parcours ressemble assez à celui d'Hugo Chavez, homme fort du Venezuela en 2008).
Après le coup d'État de Batista, le 10 mars 1952, le jeune Fidel Castro se lance avec fougue dans l'action politique, mû avant tout par la haine de l'impérialisme américain. Avec une centaine de partisans, il attaque le 26 juillet 1953 la caserne de Moncada, à Santiago-de-Cuba. C'est un fiasco sanglant. Arrêté ainsi que son frère cadet Raul, il est condamné à 15 ans de prison.
Libéré dès 1954 à la faveur d'une amnistie, il se réfugie au Mexique où il fonde le «Mouvement du 26 juillet» ! Il rencontre à cette occasion Ernesto Guevara, un jeune médecin argentin surnommé le Che (l'Homme). Comme Raul Castro, ce dernier se déclare marxiste-léniniste et confesse sa proximité avec l'Union soviétique mais il n'arrive pas à faire partager ses opinions par Fidel.
Dès le 2 décembre 1956, Fidel Castro revient clandestinement à Cuba à bord d'un petit bateau de fortune, le Granma. Il débarque sur une plage de l'Oriente, la côte méridionale de l'île, avec 81 compagnons au total. Une semaine plus tard, traqués par l'armée cubaine, ils ne sont plus que douze. Comme les apôtres ! Ces rescapés prennent le maquis dans la Sierra Maestra. Parmi eux Ernesto Che Guevara et Raul Castro. Quelques jeunes gens, paysans ou bourgeois comme eux, les rejoignent. Avec un effectif d'une trentaine d'hommes, Fidel Castro se permet d'attaquer une caserne. C'est le début d'une longue marche triomphale...
Marche triomphale.
Comme le Cid, Fidel voit très vite grossir les rangs de son armée. L'insurrection s'étend et de plus en plus de jeunes Cubains, exaspérés par la corruption du régime et la dérive autocratique de Batista, rejoignent les rebelles. Ils sont plusieurs milliers pour le coup de grâce final, la fuite de Batista, le 1er janvier 1959.
Les «barbudos» triomphent. Pris de court par la fuite impromptue du dictateur, Fidel Castro ne veut pas hâter les choses. Descendant de la Sierra Maestra, il entre le soir du 1er janvier 1959 à Santiago-de-Cuba, deuxième ville du pays, sous les acclamations populaires... et devant les caméras du monde entier. Les États-Unis eux-mêmes lui apportent leur soutien. Il est vrai que Castro se présente en démocrate et rejette toute collusion avec les Soviétiques, ennemis mortels des Américains.
Le 8 janvier enfin, il entre à La Havane et pour démontrer sa bonne foi démocratique, supervise la formation d'un gouvernement civil. L'euphorie est de mise, à Cuba et dans le monde entier. L'île et ses habitants sont relativement prospères et rien ne semble devoir ternir le triomphe d'un chef aussi avenant ; une épopée comme en rêve Hollywood !...
Dérive communiste.
Mais le 17 février 1959, Fidel, celui que l'on commence à surnommer Lider Maximo (Chef suprême en espagnol), devient premier ministre avec un pouvoir quasi-dictatorial... Sans attendre, le guerillero liquide les partisans de l'ancien dirigeant au terme de procès expéditifs. Mêmes dans les dictatures latino-américaines, cette brutalité ne manque pas de surprendre.
Le 17 mai 1959, le gouvernement cubain décrète une réforme agraire. Washington commence à manifester son inquiétude devant la dérive socialiste du régime, à un moment où la «guerre froide» entre États-Unis et Union soviétique est plus intense que jamais. Cette inquiétude grandit avec la visite à La Havane, en février 1960, d'Anastase Mikoyan, vice-président du Conseil de l'URSS, et le rétablissement des relations diplomatiques entre Moscou et La Havane.
À l'instigation de son frère Raul et de Che Guevara, en charge de l'économie, Fidel Castro franchit un nouveau pas et annonce le 7 août 1960 la nationalisation des grandes plantations sucrières, sur lesquelles repose l'économie de l'île. La moitié sont liées à des capitaux nord-américains. Il s'ensuit à Washington de nombreuses protestations auprès du président Dwight Eisenhower. Celui-ci ouvre les bras aux premiers réfugiés et décrète un embargo : les entreprises américaines et alliées sont sommées de ne plus commercer avec Cuba.
Tout se corse en 1961 : le 3 janvier, Washington rompt ses relations diplomatiques avec La Havane. Quelques mois plus tard, le 16 avril 1961, tandis que Kennedy a succédé à Eisenhower à la Maison Blanche, un groupe d'opposants tente de renouveler l'exploit de Castro en débarquant sur une plage, la baie des Cochons, avec l'appui de la CIA (services secrets américains). C'est un échec sanglant. Le 2 décembre 1961 enfin, Fidel Castro franchit le Rubicon et se déclare ouvertement marxiste-léniniste.
En pleine guerre froide, Cuba se rallie donc à Moscou et devient le premier pays communiste de l'hémisphère occidental. L'année suivante, l'Union soviétique de Nikita Khrouchtchev, poussant trop loin son avantage, projette d'installer chez sa nouvelle alliée des missiles dirigés contre les États-Unis. Il s'ensuit un bras de fer avec le nouveau président américain, John Kennedy, qui tourne à l'avantage de celui-ci.
Suite au fiasco de son économie socialisée, Cuba va tomber très vite dans une complète dépendance de Moscou pour ses approvisionnements. Cela ne va pas empêcher Castro de conserver le pouvoir jusqu'en février 2008, figeant l'île dans un système étatique et autoritaire d'un autre âge.
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À mon très grand ami Patrice († 58).
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